. The Traveler – tome 2 de S. Lee, M. Waid, T. Peyer et C. Hardin | Fant'asie
Kameyoko 07/02/2012 1
The Traveler – tome 2 de S. Lee, M. Waid, T. Peyer et C. Hardin
  • Scénario
  • Graphisme

The Traveler - tome 2

The Traveler – tome 2 de Stan Lee, Mark Waid, Tom Peyer et Chad Hardin

A la recherche du temps perdu

Des trois dernières nouveautés de Stan Lee, The Traveler était le comic le plus décevant. Décevant parce que, déjà, c’est Mark Waid au scénario. D’habitude excellent, là, il était très quelconque. Et ensuite parce que sur le papier, c’est peut-être le comic avec le meilleur potentiel. Mais le résultat ne fut pas à la hauteur des attentes.
Mais bizarrement, même avec ce sentiment assez négatif, j’osais croire à un potentiel. Ce deuxième volet, va-t-il me donner raison.

The Traveler – tome 2 de Stan Lee, Mark Waid, Tom Peyer et Chad Hardin est disponible chez Emmanuel Proust Editions, depuis décembre 2011.

Résumé de The Traveler 2 chez Emmanuel Proust Editions

Résumé de l’éditeur :

Dévasté par le chagrin après la disparition de la belle Julia, Ron Lessik a endossé le costume du « Traveler », le voyageur du temps. Or, maintenant ce n’est plus la quête de justice qui anime Kronus, mais bien la soif de vengeance ! Rejoindra-t-il le camp des ténèbres, dans la cité-prison d’Anachropolis où des êtres humains venus de divers espace-temps sont soumis aux délires d’un roi fou ?

Une amélioration sensible

Mark Waid est pour moi un scénariste de qualité. Celui qui a travaillé sur le très bon Irrécupérable ou Kingdom Come, était le gage de qualité de The Traveler. Pourtant, force est de constater que le premier volet de cette nouvelle série estampillée Stan Lee, pêchait justement par son scénario.
D’où une grosse désillusion.
Mais heureusement, ce deuxième tome me réconcilie avec Mark Waid et avec la série The Traveler. En effet, cette suite, bien différente, est en nette amélioration. Encore loin d’un Irrécupérable ou d’autres titres de qualité, mais ce regain d’intérêt fait du bien.

On se focalise donc sur le personnage de Robert Lessik depuis qu’il a acquis les pouvoirs lui permettant de devenir Kronus. Ce dernier pleure la mort de son amour Julia et se met en tête de la ramener à la vie. Mais pour cela il devra se heurter à une connaissance, qui a basculé vers le mal : Abaris.

Le scénario décolle un peu et s’amuse avec les classiques de la science-fiction temporelle. Le personnage maîtrise les différents aspects du temps et nous propose un peu de paradoxe temporel, de mondes parallèles, de voyages dans le temps…
A noter aussi la bonne idée d’intégrer le principe d’une prison temporelle constituée de nombreux personnages issus de différentes époques (romain, far west, révolution industrielle, futur….)

L’histoire prend une dimension plus cosmique et se rapproche de plus en plus de Soldier Zero et Starborn. On voit que ces titres commencent à se rapprocher. On commence à entrapercevoir les possibilités de ce monde commun.

L’histoire défile à un rythme soutenu. Les scénaristes ne s’embarassent pas de passages inutiles pour se focaliser sur l’action, les rebondissements et les avancées scénaristiques. Ils s’attardent peut-être un peu trop sur des réflexions un peu creuses sur Julia, ou sur l’histoire trop rapide et assez peu crédible avec Daavi. Mais le tout se montre plaisant à la lecture et remplit son rôle de comic divertissant. Certainement pas un titre inoubliable mais sympa, quoiqu’un peu prévisible parfois.

De nouveaux personnages sont un peu plus développés. Tout d’abord Robert/ Kronus nous apparait plus sympathique et moins tête à claque. Ensuite, son ami Nate, un autre scientifique, qui va l’aider dans sa quête pour Julia et dans sa maitrise de ses nouveaux pouvoirs. Il joue un rôle non négligeable mais n’est pas du tout charismatique.

Daavi, a elle un rôle intéressant et sera source de nombreux rebondissements et de nombreuses scènes d’action. Malheureusement, sa relation avec Robert arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et parait donc totalement improbable. Mais son arrivée est aussi synonyme de beaucoup de révélations.
C’est par son biais que le titre décolle un peu et propose une histoire plus space-opéra et intéressant qu’aparavant. Elle appporte cette touche de science-fiction, d’action ainsi que de nombreuses ramifications, en jouant notamment sur les paradoxes temporels.

Chad Hardin semble aussi s’améliorer. Son style cartoony n’est pas ce qu’on peut appeler beau, mais apporte pas mal de modernisme et un coté léger appréciable. Son découpage et sa mise en scène sont dynamiques. Son trait a un coté simple, mais paradoxalement assez détaillé. Mais il y a encore du travail à faire sur la régularité et sur certains expressions faciales.

Pour conclure, The Traveler ne fait toujours pas parti des titres qui ont marqué l’histoire du comic, mais il s’améliore sensiblement. Le scénario est indéniablement meilleur, avec plus de rebondissements, de finesse, de développement, le tout mêlé à une bonne ambiance SF. Il devient donc, un comic divertissant correct, à défaut de mieux.

Et vous qu’en avez-vous pensé ? Y-a-t-il du mieux ?

Un commentaire »

  1. Dana 21/08/2012 at 22:49 -

    Personnellement tres décu par le tome 2,le premier tres sympa
    l histoire part dans tous les sens,les personnages secondaires hors de propos

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