. The Sacred Blacksmith – tome 2 par Kôtarô Yamada | Fant'asie
Bagooor 25/08/2010 0

The Sacred Blacksmith – tome 2 par Kôtarô Yamada

L’épopée continue

Après un premier volume assez long à démarrer, abordons maintenant le second volume de The Sacred Blacksmith, aux éditions Doki-Doki.

J’avais été plutôt déçu par le premier volume, d’une part parce qu’il était assez lent à entrer dans le vif du sujet, mais également parce qu’il y avait une petite dose de fan service, qui n’était vraiment pas obligatoire.
Mais le petit côté fantasy de l’oeuvre, ainsi que le trait simple de l’auteur me laissent de l’espoir quand à l’avenir du titre. Je n’ai qu’à espérer que Kôtatô Yamada ne choisira pas l’option de facilité, en rendant l’oeuvre plus commune qu’elle ne l’est déjà.

Avec ce second tome de The Sacred Blacksmith, l’auteur clôture l’adaptation du premier roman.
Voyons comment va se poursuivre l’aventure.

Résumé du tome 2

Suite au combat qui a eu lieux entre les troupes de Housman et la bande de brigands, les choses sont redevenues calmes.
Cecily, Luke et Lisa profite d’une journée de répit pour faire des emplettes, et permettre à Lisa de changer de garde robe.

Les personnages font également la connaissance d’Aria : il s’agit d’une épée enchantée, capable de prendre une apparence humaine (celle d’une jeune fille). Cecily a en effet pour mission d’assurer sa protection jusqu’au « marché« , la fête qui a lieu tous les 3 mois. Aria était en effet la cible des brigands, et elle doit être mise aux enchères à la fête afin d’attirer le plus de monde possible.

Et bien évidemment, lors de la présentation d’Aria et sa mise aux enchères, un homme ayant passé un pacte démoniaque attaquera la foule et les soldats afin de dérober l’épée.
Mais Cecily a promis de prendre soin d’Aria, et elle fera tout pour la protéger.

Une suite logique

Ce second volume de The Sacred Blacksmith est dans la même veine que le précédent :
L’histoire avance le plus tranquillement du monde, tout en restant concentrée sur les personnages principaux. Nous apprenons donc de nouvelles choses sur Luke, Cecily, Lisa et Aria, sans pour autant aborder le monde dans lequel ils vivent. C’est bien dommage, car à première vue le monde dans lequel ils vivent aurait pu être intéressant.
Cecily est très vite apparue comme une chevalière dévouée, mais très faible. Elle semble avoir du mérite auprès des autres soldats du fait de sa condition féminine. Toujours pleine de bonne volonté, elle se retrouve bien trop souvent immobilisée par la peur, faisant d’elle une cible parfaite pour les adversaires.
A l’opposé, Luke est le chevalier solitaire, cachant un très grand pouvoir. A première vue il peut sembler insensible et méchant, mais il cache un grand coeur, et vient toujours en aide aux plus faibles.
Les personnages sont clairement des stéréotypes, mais l’oeuvre en elle même semble ne pas vouloir sortir du lot. Mais vu qu’il s’agit d’une adaptation d’une série de roman, difficile de savoir quelle a été la liberté dont disposait l’auteur.

Ce deuxième tome m’a également fait penser à un manque d’innovation de la part de l’auteur. Les deux volumes ont grosso modo la même construction : dans un premier temps les personnages font leurs vies. Ils ont un objectif à atteindre et l’on sait pertinemment qu’il y aura du danger. Cela se passe mal et Cecily est paralysée par la peur : Luke doit donc lui venir en aide en invoquant un sabre.
C’est aussi simple que ça, et l’on retrouve cette structure dans les 2 tomes.

Je trouve néanmoins choquant la manière dont l’auteur débute son oeuvre : la première page de ce volume représente le personnage de Lisa, nue, allongée sur un lit. Elle n’est pas censée être humaine, mais son corps y est très proche, et le personnage est censée avoir trois ans ! Je trouve cela très limite, même s’il ne s’agit que de dessins.
C’est clairement le genre de scène qui n’apporte absolument rien à la lecture, et qui est de plus choquante.
Mais à l’inverse, il n’y a plus de fan service. Il y a bien quelques plans en contre plongée et des jeunes filles en tenues affriolantes, mais plus de femmes nues (hormis pour la première page). C’est tout de suite plus sympathique de lire une histoire comme ça, sans avoir constamment du fan service sans autre raison que de vouloir contenter le lecteur.

Toutefois, j’accroche plutôt bien aux dessins. Ils sont relativement simples, mais ils donnent un aspect lumineux à ce monde fantasy. En opposition, Berserk évolue dans un monde fantasy bien plus sombre et plus adulte. C’est sans doute voulu par l’auteur pour que son titre touche des lecteurs plus jeunes. En même temps, ce manga est un shonen, et ce doit donc de respecter les codes du genre, et plaire à son public.

Avec ce titre, j’ai vraiment l’impression d’être dans un ancien RPG pour GameBoy, avec la vue 2D : le personnage principal (Cecily) est progressivement rejoint par d’autres membres (Luke, Lisa et Aria), ils vont remplir des missions ensembles et faire équipe (d’abord Cecily avec Luke, puis avec Aria). Et nous imaginons également le monde immense dans lequel ils vivent, sans pour autant avoir quitter les abords de la ville. Il n’y a plus qu’à espérer que la prochaine mission les emmènera loin de la ville pour découvrir les différentes contrées de ce récit.

Malgré un scénario peu innovant, et quelques défauts, je reste tout de même attiré par ce titre, qui pourrait vraiment proposer une intrigue intéressante. Le dessin n’y est pas pour rien, et l’édition réalisé par Doki-Doki est vraiment très bonne. Jusqu’à il y a peu je ne m’intéressait que très peu aux séries de cet éditeur, mais au vue de la qualité de leur travail sur les mangas, je m’attarderais plus sur leurs titres. J’y trouverais peut être de bonnes surprises.

Que pensez-vous de The Sacred Blacksmith ? Aimez-vous le style fantasy du titre ?

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