. Space Chef Caisar de Boichi | Fant'asie
Kameyoko 14/03/2011 1

Space Chef Caisar de Boichi

Un one-shoot avec de la SF, de la cuisine et du fanservice

Space Chef Caisar est un one-shoot imaginé par le coréen Boichi. Ce mangaka est connu pour son titre Sun-Ken Rock, publié chez Doki-Doki.

Ce manga déjanté et à ne pas prendre au sérieux une seconde, mélange science-fiction, cuisine, action, humour et surtout du cul!

Ce n’est pas pour rien qu’il est déconseillé au moins de 15 ans. Le fanservice est omniprésent et assumé.

Space Chef Caisar de Boichi est édité par Doki-doki et est disponible à la vente depuis le 12 janvier 2011.

Résumé de Space Chef Caisar chez Doki-doki

En l’an 999 du calendrier spatial, trois superbes jeunes filles, des chasseuses, des « monsters hunters », se faisant appeler la team Mänabe parcourt la galaxie à la recherche de contrat pour éliminer des créatures.

Durant l’un de leur périple spatial, elle vont tomber sur un vaisseau, celui de Caisar, le plus grand cuisinier de la galaxie. L’eau commence à leur monter à la bouche, d’autant plus qu’elles n’ont plus aucune provision.

Mais leur déception est grande, quand elle trouve uniquement un frêle garçon nommé Shin, un cuisinier.
Cependant une fois que ce dernier revêt sa toque il se transforme en Caisar gagnant en taille, en charisme et en talent de cuisinier.

Les jeunes femmes invitent le nouveau venu afin qu’il leur prépare un succulent repas. Sauf qu’ils ne leur reste que du riz et des œufs.

A l’aide du réacteur qu’il a réaménagé en plaque de cuisson, il leur prépare un plat délicieux. C’est décidé Caisar va les accompagner, motivé entre autres par un objectif pervers. Sauf que quand il est Shin-chan, il va servir d’esclave et de souffre douleur.

Le fanservice est bien au rendez-vous et les femmes dénudées aussi

Space Chef Caisar est un one-shot réalisé par Boichi il y a quelques années. Il met en scène une frêle jeune homme, Shin, qui lorsqu’il met sa toque se métamorphose en Caisar, le plus grand chef de la galaxie. Il va sillonné l’espace, accompagné de trois demoiselles chasseuses de Monsters, qui ont la fâcheuse tendance à se retrouver très dénudées. Il va concocté des plats surréalistes avec des ingrédients et des méthodes étranges.

Les ingrédients de ce manga sont science-fiction, cuisine, humour, divertissement et des filles nues (voir des mecs aussi).

En gros un bon gros WTF !! Complètement surréaliste, improbable et sans prise de tête. On flirte avec le nanar du 9ème art, mais qui ne cherche pas à être autre chose. Ce qui ne signifie pas pour autant que c’est une bouse.

Je ne sais pas si nanar est le bon terme. Ce que je veux dire, c’est que c’est un titre qui, jugé objectivement, est mauvais. Mais il y a un tel second degré, c’est tellement décomplexé, avec une volonté de ne jamais être sérieux fait qu’il en devient fun, avec un notion de plaisir coupable.

Parce qu’il faut bien reconnaitre, qu’avec une lecture très premier degré, le titre n’est pas bon.

Le scénario est quasiment inexistant, c’est juste une succession de combats de cuisine, de filles dénudées, de combats contre des monstres, avec une pseudo-trame sur la défaite de Caisar face à l’envahisseur.
Il n’y a pas une vraie fin, à proprement parlé non plus.
Les rebondissements sont complètement improbables et grossiers. L’humour est gras, volant pas plus haut que la ceinture. Tout est prétexte à montrer un bout de sein, une culotte ou toute autre partie de l’anatomie.

Vu comme ça le titre est lourd et très moyen, pour ne pas dire mauvais. Pourtant, il faut le voir comme une farce, un truc barré, qui ne se prend jamais au sérieux, et qui a pour unique but de divertir. Il faut le voir comme une blague à prendre au 6ème degré voir plus, un trip de l’auteur.

Et en lisant le manga ainsi, le titre se montre déjà plus intéressant à lire. Mais ce n’est pas pour autant qu’il en devient génial.

Les situations sont irréalistes et n’ont pour que seul intérêt de proposer des recettes de cuisines étonnantes et détonantes. C’est ainsi l’occasion de placer un humour potache, pas très fin, gras mais qui marche.
Les phases de cuisine sont du grand n’importe quoi. Caisar concocte des petits plats à sa façon, et souvent extravagants. Mais bizarrement, on ressent quand même l’amour de l’auteur pour la bonne bouffe. J’en ai presque salivé.

L’intérêt du titre réside aussi dans le fanservice et le coté sexy. Boichi ne se prive pas pour montrer les formes généreuses des demoiselles, et n’hésite pas à les mettre dans des positions bien suggestives. D’ailleurs, on n’est plus dans le fanservice mais dans de l’ecchi. Certaines postures font quand même plus que suggérer. Même si c’est purement gratuit, il y a cette volonté de le faire pour l’humour et la dérision.
Bien sûr on verra des seins, des culottes, des demoiselles nues mais aussi des hommes nues (même si leur sexe est flouté).

Je ne suis pas du tout un aficionados du fanservice. Là, même si je n’aime toujours pas, j’ai apprécié l’humour et la dérision derrière. Certes, c’est cru et souvent explicite, mais il y a toujours cet humour sous-jacent qui fait bien passer ces scènes. Mention spéciale à la toque servant de culotte à l’une des demoiselles.

Pour conclure Space Chef Caisar n’est pas un bon manga. Le scénario n’existe pas, les rebondissements sont grossiers, c’est très fanservice, mais le dessin est plutôt de bonne facture. Au premier degré c’est une bouse. Pourtant quand on le lit au 5-6ème degré on trouve plus de charme à ce manga. Ça reste certes basique, simple, mais le gros bordel de ce titre, sa dérision, son coté débridé fait qu’on ne s’ennuie pas quand même.
L’œuvrede Boichi ne me laissera pas un souvenir impérissable, et je ne le relirai probablement pas deux fois, mais j’ai quand même passé un bon moment à lire. Le but c’est de proposer du divertissement décomplexé. Et c’est plus ou moins le cas.

Par contre, mon conseil du jour est de ne pas le lire dans le métro. Les gens vous regardent bizarrement.

Et vous qu’en avez-vous pensé? Ce coté ecchi est-il bien passé chez vous? L’avez-vous trouvé fun?

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