Slam Dunk – tome 11 de Takehiko Inoue
La fin du match contre Shôyô
Slam Dunk figure assurément au panthéon des mangas de sport. Bien que se soit un vieux titre, je crois qu’il a été édité en 1991 en VO, je le trouve encore moderne et surtout est toujours au top.
Depuis le tome 10, Shôhoku tombe sur son premier véritable gros adversaire avec Shôyô. Dans le tome précédent, l’équipe adverse avait pris un ascendant au score avant que Rukawa ne prenne le match en main.
La remontée de l’équipe de Sakuragi et de sien a eu pour effet de faire rentrer le joueur star de l’équipe adverse : Fujima. Le match bascule.
Le tome 11 marquera la fin de ce match intense.
Résumé de Slam Dunk 11 chez Kana
Shôhoku est bien revenu au score et talonne maintenant Shôyô. Mais Fujima montre qu’avec Maki, il est bien le meilleur meneur du département. Il fait étalage de tout son talent. Grâce à sa technique, son adresse et sa vista, son équipe prend de nouveau de l’avance.
A 10 minutes de la fin, Shôhoku accuse un retard de 6 point.
Au temps-mort, Akagi exhorte Sakuragi et Rukawa à se rendre maîtres des airs, grâce à leur capacité de détente.
C’est peut-être le moment pour Mitsui de montrer qu’il n’a pas été élu MVP des collèges pour rien. Mais face à un défenseur rude, il aura du mal à montrer ses capacité de shooter à trois point. Pourtant, malgré son manque de foncier (pas le physique et pas d’endurance), son adresse pourrait bien être la clé du succès de l’équipe. C’est pour ça que le coach Anzai ne fait pas rentrer Kogure.
Arrivera-t-il à faire face? Dépassera-t-il les 5 points que son défenseur lui prédit?
Le premier moment de gloire de Sakuragi?
Pour un premier match ardu pour Shôhoku, Takehiko Inoue s’en sort superbement. Tout d’abord les adversaires ont vraiment un certain charisme et possède un jeu particulier et défini.
Alors qu’on pouvait s’attendre à un jeu basé sur la domination par la taille, l’entrée de Fujima chamboule toute la stratégie de cette équipe. Même si le coup de faire rentrer le meilleur joueur est un classique pour un manga de sport, ce qui est fort ici, c’est qu’il modifie le profil de son équipe.
Son apport est mesurable et ne consiste pas simplement à amener un élément plus fort. Non, là c’est le système de jeu qui est modifié et du coup le match montre un tout autre visage.
Dans un même match, le mangaka nous propose donc deux visions différentes.
De même, pour l’équipe que l’on suit, il arrive bien à utiliser intelligemment les protagonistes. Même si on peut reprocher des profils très stéréotypés : le grand pivot balèze, l’as à 3 point, le meneur rapide, et le Michael Jordan local, leur utilisation est très intéressante.
Dans ce tome, Mitsui sera plus mis en avant, mais Takehiko Inoue n’hésitera pas à montrer les limites de ce joueur. En le rendant peu endurant et avec un manque criant de physique, il arrive à créer un suspens en jouant avec la montre. En effet, avant d’être totalement cuit, Mitsui doit avoir son rôle à jouer.
Concernant Sakuragi, j’adore toujours autant le traitement qui lui est réservé. Il a toujours ce coté « noob » tout en évoluant bien. Son potentiel comique est toujours aussi fort et indispensable.
J’aime bien le fait que son match soit perturbé par les fautes, c’est une contrainte intéressante et bien utilisée.
Et surtout, quelle façon énorme de se faire expulser. Du grand Sakuragi.
Bizarrement, et contrairement à ce qu’on pouvait imaginer, les phases de jeu ne sont pas aussi nombreuses que ça. Je m’attendais plus à une bataille dantesque sur les dernières secondes à la Eyeshield 21. Et là pas trop, c’est soft. Les personnages face aux situations de jeu sont plus mis en avant.
Cette fin de partie se révèle palpitante même si Inoue éclipse un peu la fin. La lecture est toujours aussi bonne. Le tome est lu très rapidement, tellement c’est bon.
Quant aux dessins, il y a vraiment des planches superbes. Je pense notamment à LA scène de Sakuragi, magnifique, presque photogénique.
Pour conclure, encore une fois, nous avons le droit à un tome de très grande qualité. Takehiko Inoue nous montre bien qu’il maîtrise le basket et le rythme de son match. Il allie bien passion pour ce sport et impératif de publication.
Sans jamais en faire trop dans les rebondissements, il arrive à parfaitement intéresser son lecteur.
Un tournoi décidément palpitant.
Et vous qu’en avez-vous pensé? Que pensez-vous de cette équipe de Shôyô?
Le tome qui pour moi marque le changement.
On voit enfin, le potentiel de l’equipe et surtout leurs propres limites.
C’est vrai que personellement j’ai trouvé un peu soft l’adversaire de Mitsui qui à mon gout n’a pas été plus dur en defense que ça, il le sent claqué mais il durcit pas son jeu non il le laisse ncore tirer, je sais pas meme si ça permet de mettre les capacités de Mitsui en avant, je suis un peu deçu.
Sinon concernant l’autre gros moment à savoir le match de Sakuragi comme tu le dit j’aime bien comment l’auteur l’utilise et sa derniére action est dantessque dans tout les sens meme Rukawa le dit à sa façon.
De plus il montre aussi un peu d’évolution dans le rebond se qui en fait un joueur de poids.
Coté dessin j’adore trois passages qui pour moi sont les plus réussis du tome.
La sortit de Mitsui soutenu par Kogure trop bien dessinée, le dunk de Sakuragi sur l’equipe de Shoyo monstrueux tout simplement.
Et la scéne au gymnase ou Saku discute avec son pote et plante un leger dunk trop soft mais trop beau, en plus on a le droit à un des dialogue les mieux trouvé quand Saku demande si il à été bon, je sais pas je trouve cette demande et la reponse trop classe, pas de flash back genre oui j’ai progresé ou c’est pour toi que je le fait (oui syndrome Tsubasa).
Le tome référence du début à mon gout.
@Gojy : Pour Mitsui, son défenseur n’est pas le meilleur mais il est bien acharné. Son passé avec lui font qu’ils ne lâchent pas le morceau. Surtout qu’il met Mitsui en échec sur les 1-2 premiers tirs.
J’attends de voir ce personnage avec un vrai bon défenseur.
Pour Sakuragi, c’est vrai que son évolution est bien pensé. Il prend de plus en plus d’importance mais que dans un ou deux domaines. Il peine pour le reste.
Pour les passages que tu cites c’est vrai qu’ils sont très bons.
Par contre pour moi ce n’est pas le tome de référence. Je ne pourrais pas dire lequel c’est, même si celui-ci est bien.