Slam Dunk – Tome 1, un manga sur le basket-ball
Un autre manga de sport de Takehiko Inoue
Dans la vraie vie, j’adore le sport et surtout les sports collectifs. Que se soit à regarder ou à pratiquer, j’ai toujours aimé ça. Ce goût, cette passion se retrouve dans le choix de mes mangas. J’ai toujours aimé lire des mangas de sport ou regarder des anim’.
Tout a commencé dans mon enfance avec des anim’ comme Jeanne et Serge, Olive et Tom… Puis plus tard, je me suis mis à lire et à regarder des série comme Hajime No Ippo ou Eyeshield 21 que j’aime beaucoup.
Ces mangas sont souvent bourrés de clichés et de poncifs, et le scénario ne brille pas par son originalité. Ne trouve-t-on pas souvent ce type de scénario : un mec qui ne connait rien au sport, se retrouve à en pratiquer. Il se découvre un énorme potentiel et rejoins une équipe souvent nulle mais qui voit arriver de nouveaux super bons éléments. Petit petit l’équipe se monte. Elle participera au championnat et rencontrera petit à petit des adversaires de plus en plus forts, avec une équipe rivale.
Évidemment ils termineront champion et, dès lors, attaqueront la phase des sélections nationales…
Bref, souvent ces séries sont assez semblables, mais pourtant j’aime bien. Les personnages sont attachants, le rythme soutenu et les situations intéressantes. De plus, souvent, c’est bourré d’humour.
A la recherche de ce type de manga, je me suis tourné vers un vieux titre dont j’ai entendu le plus grand bien. En plus le basket est un des mes sports préférés. Je me suis donc attaqué au manga de Takehiko Inoue : Slam Dunk.
Résumé de Slam Dunk, volume 1
Hanamichi Sakuragi est en première année de lycée. Celui-ci a déjà une lourde réputation de « bad guy » au collège. Il a l’habitude de se retrouver dans des bastons, où son gabarit aide (1m90 à 15-16 ans c’est pas mal).
Mais sous ses airs de gros dur se cache un romantique, un lover…. mais un looser! En effet Sakuragi s’est fait jeter pour la 50ème fois par une fille à la fin du collège, celle-ci lui expliquant qu’elle était amoureuse d’un membre du club de Basket-Ball. Dès cet instant, il entretient une certaine haine envers le basket.
Mais pour sa rentrée au lycée de Shohoku, Sakuragi est bien décidé à oublier son passé. Il flashera sur Haruko Akagi. Mais la première question que va lui poser cette charmante demoiselle, est de savoir s’il aime le basket.
Dès lors, bien décidé à ne pas prendre un 51ème vent, il se met en tête de devenir basketteur et de rejoindre le club de basket de son lycée. Mais ce qu’il ne sait pas c’est que le capitaine de l’équipe est bien décider de ne pas laisser un individu dans son genre rejoindre son équipe. De plus, cette année, le talentueux et prometteur Rukawa Kaede doit intégrer Shohoku. Mais malheureusement, Haruko est secrètement amoureuse de Rukawa. Dès lors ce dernier deviendra le grand rival de Sakuragi.
Slam Dunk est considéré comme un classique du manga de sport. Est-ce justifié?
Comme je le marque dans ce sous-titre, Slam Dunk est considéré comme un manga de sport culte. Il est sorti en Vo en 1991 et a été publié en France en 1999.
Ce manga édité par Kana a donc presque 20 ans, et ça se ressent. Il faut savoir qu’à l’époque de sa diffusion, le basket était un sport peu répandu au Japon et pourtant il cartonnera.
Mais voilà ce premier volume est vraiment un volume introductif. Il faut comprendre par là, qu’il n’est guère passionnant. Même si on sait que ce manga traitera de basketball, pour l’instant on ne voit presque pas un ballon (ce qui est assez marrant pour le signaler).
Il est introductif parce qu’il permet de présenter essentiellement Sakuragi, Haruko et Akagi (le capitaine de l’équipe). Pour l’instant, je trouve ces personnages un peu classiques et sans relief.
Sakuragi a des aspects de grosse brute sans cervelle. Pourtant il a deux visages, le coté brute et le coté naïf. Dans ce volume 1, on apprend pas grand chose sur lui, à part qu’il se prend râteau sur râteau. On sait qu’il a un potentiel physique important : il est grand costaud et semble bien jumper. Mais pour ce qui est de la science du jeu et de la technique, il est un pur débutant.
Néanmoins, il faut reconnaitre que ce personnage est agréable à suivre parce que l’humour, assez présent dans Slam Dunk, tourne essentiellement autour de lui.
Mais pour l’instant, je n’ai pas plus que ça, d’intérêt pour lui.
Haruko, la demoiselle qui est au centre d’un triangle amoureux, fait un peu cruchonne, comme le sont souvent les femmes dans ce genre de shonen. Donc, à part être l’élément déclencheur de l’intérêt de Sakuragi pour le basket, elle ne sert pas à grand chose.
Akagi, le capitaine de l’équipe, surnommé « Le Gorille » est assez creux aussi pour l’instant. Il est là pour donner la touche basketball et pour « ennuyer » Sakuragi. On sent que ce personnage sera primordial par la suite puisqu’il va sûrement aider notre héros a s’améliorer au basket.
Concernant le rival Rukawa, celui-ci est assez peu montré. On sait juste qu’il semble être beau-gosse et a un comportement très lymphatique, un peu froid et peu bavard. La rivalité naissante avec Sakuragi nous promet des scènes d’humour et va lui permettre d’augmenter son niveau de jeu.
Concernant les personnages, ce tome 1 n’est pas suffisant pour créer de la sympathie envers eux. On sent un potentiel affectif et comique, mais pour l’instant non exploité.
Un autre point marquant dans ce tome, c’est le coté « old school ». Le manga commence à dater et ça se sent.
Le chara-design n’est pas des plus convaincant. Sakuragi a une coupe de cheveu et une couleur très 80’s. Akagi a lui une coupe du début des années 90. Bref les personnages font démodés.
De même le dessin, n’est pas excellent. Il est très loin d’être mauvais, mais il manque parfois de réalisme, de détail et de finesse. Et puis, on sent que le trait n’est pas tout récent. Je ne pourrais pas l’expliquer mais ça se voit. Par contre le mangaka maîtrise bien la mise en case et le découpage.
Pour conclure, pour l’instant, ce manga ne m’a pas fait plané. Je suis persuadé qu’il n’est pas mauvais mais pour l’instant c’est trop introductif pour pouvoir réellement jugé. Forcément, quand, pour un manga de basketball, on ne voit presque pas de basket, c’est difficile de juger.
Néanmoins, on sent que cette série pourra être intéressante. Même s’il n’y a pas encore d’affectif avec les personnages, on sent que le Sakuragi saura nous faire apprécier ce titre. L’humour semble aussi être un part important de Slam Dunk, notamment avec le héros qui est parfois bien con!
Une impression mitigée mais qui est dû au coté introductif. Il faut aller plus loin pour réellement apprécier ou non le titre, notamment quand on verra un match de basket.
Rendez-vous donc quand j’aurais plus avancé.
Et vous que pensez-vous de Slam Dunk? Dois-je continuer? Avez-vous trouvé aussi ce tome trop introductif?
Bon déjà c’est pas compliqué Sakuragi est mon perso de manga préféré. Je ne serais donc pas du tout objective :p
Maintenant tout le monde le sait, juger un manga juste avec son premier tome, c’est impossible, il faut toujours que l’histoire se mette en place et que l’on s’attache aux personnages.
Pour ce qui est des dessins, je te conseilles d’aller feuilleter les derniers tomes de la série pour te rendre compte que Inoue progresse énormément au fil des numéros pour finir par devenir un des dessinateurs les plus talentueux du Japon ! (ouvres un Real ou un Vagabond pour voir ;o))
Pas mieux qu’au-dessus, il faut absolument continuer Slam Dunk même si j’avoue qu’au début, c’est pas particulièrement beau et que pour ma part, l’histoire ne prend son envol que vers les tomes 12-13. Mais après, c’est vraiment que du bonheur. Puis bon, c’est quand même le seul manga de basket uniquement centré dessus, ce serait dommage de passer à côté.
Ca décolle même avant. A partir du 7 quand l’équipe est enfin en place.
Il y aura quand même un match pendant les 7 premiers volumes 🙂
Qui te donnera un simple avant-goût de ce que seront les matchs après.
Il y a même un match où on souhaite que ce soit l’équipe adverse qui gagne, tant on les voit se défoncer 😀
Slam Dunk est de très loin le meilleur manga de sport qui est passé entre mes mains. Mais il ne devient un vrai manga de sport qu’à partir du tome 9. Avant on est dans un mix entre manga de voyous, comédie vaguement romantique et quand même du sport. (Le premier match donne tout de même une bonne idée de ce qui sera fait par la suite en mieux. Beaucoup mieux.)
Et le dessin. Au début, c’est moche. Vraiment moche. Mais les 15 derniers tomes sont beaux à un point jamais vu dans le shonen (bon là il faut dire que j’adore son trait, c’est donc assez subjectif comme avis. Mais techniquement c’est aussi du très très haut niveau.). M’enfin, Inoue, comme c’est précisé plus haut est l’un des plus grands dessinateurs (et auteurs) à l’heure actuelle.
Donc oui. Continue. Sérieux. Les prochains tomes seront assez amusants mais ensuite ça va devenir vraiment énorme. En toute franchise, on ne peut pas deviner combien ce manga est génial en lisant les premiers tomes.
Au passage il faut savoir que ces débuts hésitants sont dus à la ligne éditoriale qu’Inoue en tant que jeune auteur était obligé de suivre. Pour rebondir en cas de non succès du sujet basket, il avait été décidé de garder la possibilité de partir vers un manga de baston ou vers une comédie romantique. C’est un des regrets d’Inoue sur cette série, de n’avoir pas pu commencer comme il le voulait. (ainsi que le niveau de son dessin sur les premiers tomes qu’il reconnait lui même comme assez mauvais).
Ah oui, et il vaut mieux éviter l’adaptation animée. Inoue a très mal supporté le massacre de sa série et a ensuite systématiquement acheté les droits de ses manga, histoire que personne ne fasse plus saigner les yeux de l’auteur et des fans.
Et pour finir : Tu peux aussi te jeter sans hésiter sur ses deux autres manga (Vagabond et Real) qui sont eux aussi exceptionnels.
@Ginie, @Corti, @Fenriyl et @Putois putassier : Vous avez accordé vos violons avant de poster? 😆 Au moins c’est clair qu’il faut que j’attende un peu plus.
Car pour être honnête, je me contente rarement de lire que le premier volume. Là j’ai lu les deux, et ils ne se passent toujours pas forcément beaucoup de choses. Je vais continuer et voir ce que ça donne. J’attends surtout le premier match.
Pour Vagabond, c’est aussi un titre qui me fait très envie dans le même que l’habitant de l’infini ou Kenshin
On a demandé un avocat du diable ? Non, parce que je crois qu’on a demandé un avocat du Diable.
J’ai lâché Slam Dunk vers le milieu, parce que ça commençait bien, et que dès que l’équipe est en place, Slam Dunk ça devient heu… Des matchs de Basket. Très longs. Des tournois, sur des tomes et des tomes. Des milliards de tournois. Et ça devient de moins en moins drôle et de plus en plus sérieux. Mais si t’aimes le sport bien mis en scène, pourquoi pas ?
Ceci dit, la fin (j’ai lu vite fait ce que j’ai pas acheté en FNAC) est assez originale.
Il n’y a qu’un tournoi Zali, mais c’est pas grave :p
@Zali L. Falcam : Merci pour l’avis. Ca m’embête pour l’humour parce que pour moi dans un anim’ sport c’est bien.
mais sinon ce que tu décris c’est ce qu’on retrouve quasiment à chaque fois dans des mangas sports. Et à priori c’est aussi ce que je recherche donc à voir.
@Corti : Quoi!? Voudrais-tu dire que dans ce manga de sport il finisse pas par jouer pour le Japon dans une compétition internationale! C’est un scandale! Ou sont passés les clichés alors sur ce type de mangas?
commentaire pas forcément constructif mais j’ai acheté cette série (suivant les conseils de mon copain : il faut dire qu’il fait du basket 🙄 ) pour la bibliothèque où je travail.. et elle sort beaucoup ! Les filles et les garçons la lisent et apparemment, ils y trouvent leur compte. Je devrais peut être commencer aussi. Sachant que je ne suis pas très sport, mais bon.
et pour Vagabond , les dessins sont vraiment plus sympa (pareil, il va falloir que je me lise quelques volumes de ce manga)… en tous cas, j’ai plus envie de m’y pencher.
@Savon : Slam Dunk est un classique (surtout pour ceux aimant le sport). Donc pas étonnant qu’il parte bien.
Pour lire un manga de sport, je ne pense pas qu’il faille aimer le sport (même si ça aide forcément)