. Shikabane Hime – tome 1 et 2 de Yoshiichi Akahito | Fant'asie
Kameyoko 18/01/2011 2

Shikabane Hime – tome 1 et 2 de Yoshiichi Akahito

Une tueuse de revenants !

Règle N°1 : Exterminer 108 morts-vivants
Règle N°2 : Ne jamais abandonner une mission
Règle N°3 : Ne jamais se plaindre, même face à la mort.

Voilà comment est présenté ce titre par l’éditeur. Ce qui met dans l’ambiance. Shikabane Hime ne fait pas dans la dentelle. Nous suivons les aventures d’une Shikabane Hime, une tueuse de « shikabane« , sorte de morts-vivants.

Flingues, violence, combats et fantastique sont les ingrédients de cette nouveauté manga prometteuse.

Shikabane Hime – tome 1 et 2 sont édités par Kazé Manga et sont disponibles à la vente depuis le 23 septembre 2010.

Résumé de Shikabane Hime 1 et 2 chez Kazé Manga

Makina est ce qu’on appelle une Shikabane Hime, une tueuse de morts-vivants (shikabane). Elle aussi est morte mais a été ramené à la vie pour accomplir cette mission, par le Kôgonshu, une organisation affilié au bouddhisme.

Munie de deux armes type Uzi, elle décime les shikabanes.

Depuis quelques temps, il se passe des phénomène étranges dans un bâtiment surnommé « l’immeuble mangeur d’hommes ». Keisei, le bonze dont elle dépend, lui demande d’enquêter sur ces phénomènes en se joignant à un groupe de jeunes. Ces lycéens y vont pour se prouver leur courage et affronter ce lieu lugubre.

Sur place, ils se rendront compte que sa réputation n’est pas usurpée. Il se passe bien des choses étranges. 4 morts-vivants s’en prennent aux lycéens. Il s’agit de 4 anciens braqueurs qui se sont entretués pour de l’argent. Mais au moment de leur mort, ils étaient tellement empli de regret et d’envie que personne ne touche à leur argent, qu’ils sont devenus des Shikabanes.

Makina n’a pas d’autres choix que d’agir, même devant l’une des lycéennes, qui assistera à toute la scène.

Malgré la perte d’un bras et d’une jambe, Makina arrivera finalement à bout de ces ennemis en leur explosant la tête. En effet, pour tuer les Shikabanes, il faut viser la tête. Makina possède aussi des pouvoirs de Shikabane, comme la possibilité de se régénérer rapidement. Tout comme eux, pour qu’elle meure, il faut s’en prendre à sa tête.

Malheureusement, certains de ces morts-vivants possèdent une malédiction leur conférant des pouvoirs particuliers.

Le mythe de l’écolière en jupette tueuse de monstres

Shikabane Hime est disponible en France depuis quelques mois, déjà auréolé d’une certaine réputation. En effet, cette série a déjà été adaptée en anim’. Personnellement, je ne l’ai pas vu.

Kazé Manga a eu la bonne idée d’éditer ces deux premiers volumes simultanément. Ce qui permet d’avoir une vision plus précise sur ce manga et son potentiel. Si seul le premier avait édité, j’aurais probablement eu un sentiment de manque. En effet, le background et une trame globale sont plus abordés dans le second tome.

Le premier opus de Shikabane Hime est très introductif. Il nous présente le concept des shikabanes, des Shikabane Hime et du Kôgonshû.

Une shikabane hime est une jeune fille morte mais avec trop de regrets et de sentiments pour rejoindre paisiblement le paradis. Dans ces conditions, les bonzes du Kôgonshû peuvent les ramener à la vie en tant que princesse combattante. Elles doivent respecter 3 règles : exterminer 108 morts-vivants, ne jamais abandonner une mission, ne jamais se plaindre. Contrairement à leur proie, elles ont gardé un esprit intact. Chaque Shikabane Hime est liée à un bonze. S’il meurt, elle meurt.

En tant que mort-vivantes, elles sont quasiment immortelles et possèdent des pouvoirs de guérison. Elles peuvent guérir d’amputation et de grosses blessures. Seule une attaque mortelle à la tête peut les tuer.

Voilà pour la présentation de ces créatures. Dans ces premiers tomes ont s’intéresse plus particulièrement à Makina et Keisei, même si d’autres duos feront leur apparition.

Ces deux tomes présentent bien le monde, l’intrigue et les personnages et ce avec beaucoup d’action.

Dans un premier temps, on nous présente surtout ce qu’est une Shikabane Hime, au travers de missions mettant Makina à rude épreuve. Donc très rapidement on rentre de plein pied dans l’action.

Puis on va nous présenter cette organisation, le Kôgonshû, qui semble complexe. Chaque membre considère différemment ces princesses combattantes. Pour certains elles sont simplement des armes, pour d’autres une aberration qui peut devenir une menace et d’autres ont une approche plus humaine avec elles. On sent que de ces différentes perceptions va naître des conflits. Ça peut être une des clés de développement des prochains tomes.

On apprendra aussi que certains des shikabanes possèdent une malédiction qui leur confèrent des pouvoirs supplémentaires. Ce qui va compliquer la tâche de notre tueuse.

Dans le deuxième tome, une trame globale est définie avec un grand méchant qui prépare quelque chose et représente une grande menace. Et pour cela il va être aidé par des êtres puissants et énigmatiques. Bien évidement tout cela va être lié au passé du duo de héros.

Ainsi le manga gagne en profondeur. Les personnages paraissent plus profonds que sur le premier volume.

De même, le scénario qui se dessine est certes classique, mais très prometteur. Et ce d’autant plus que les combats gagnent en intensité et en complexité. L’héroïne ne nous apparait pas comme invulnérable, au contraire même. On la voit mal être en mesure de contrecarrer ce « grand méchant ».

Graphiquement, le trait de Yoshiichi Akahito est agréable à regarder. Il est fin, fluide et détaillé. La mise en scène est efficace. La violence est bien retranscrite sans aller dans l’excès. En revanche, certaines planches font parfois vides, manquant de décors.

Le trait efficace et le découpage rendent le tout dynamique. Un graphisme qui convient bien au style de Shikabane Hime.

Petite précision, le coup de l’écolière à la jupe courte, qui bouge partout et utilise des armes est un peu un fantasme pour les japonais. Je m’attendais à trouver du fanservice, mais au final non (ou très peu). Ce qui fait du bien tant j’ai l’impression que la production actuelle en abuse.

Pour conclure, le tome 1 introduit le concept de Shikabane Hime en proposant de l’action pour introduire tout ça. Le deuxième volet, lui, s’attarde plus sur les personnage en les dotant de motivation et d’un background, tout en posant les bases de la future intrigue.

A la lecture de Shikabane Hime 1 et 2, je dois reconnaitre que ce manga me semble plein de promesses. Il demeure classique, mais sympathique. Le coup des morts-vivants à exterminer, et en plus par une lycéenne adepte des armes à feu n’est pas ce qu’on a vu de plus original, mais pourtant le charme opère.
Très vite les bases sont posées et laisse espérer de bons moments de lectures.

Je regrette juste que l’héroïne manie des Uzi. J’aurais préféré qu’elle utilise plutôt des armes blanches. Les armes à feu, ce n’est pas ce que je préfère.

De plus, le dessin est de qualité et facilite la lecture.

Shikabane Hime est un shônen qui propose une bonne phase d’introduction donnant envie de poursuivre. A suivre!

Et vous qu’en avez-vous pensé? A-t-il du potentiel?

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