Saint Seiya The Lost Canvas – Tome 4
Asmita, le chevalier d’Or de la Vierge à l’honneur
Après un tome 3, qui mettait en avant Minos mais surtout le chevalier d’Or du Poisson Albafica, qui redorait un peu le blason de ce signe, après la piètre image que nous avions d’Aphrodite. Ce tome-ci va mettre en exergue un autre chevalier d’Or et pas des moindres : la Vierge. Shaka, à l’époque des Chevaliers du Zodiaque, était l’un des Saints les plus populaires, charismatiques et puissant. Asmita, ce nouveau, enfin je devrais plutôt dire, cet ancien chevalier d’Or de la Vierge se montrera-t-il à la hauteur de Shaka? Pourquoi intervient-il?
Avant d’aller plus loin avec ce personnage, avant cela le petit synopsis de rigueur.
Résumé du volume 4
Résumé de l’éditeur :
Le Chevalier de la Vierge, le pèlerin à la recherche de la vérité entre en scène !Afin d’accomplir une mission d’une importance vitale, Tenma et ses amis s’enfoncent au plus profond des Enfers. C’est là qu’ils vont faire la rencontre d’Asmita, le Chevalier d’Or de la Vierge. Pourquoi celui-ci, censé être l’allié d’Athéna, ne cesse-t-il de la critiquer et de la renier …?!
Pour aller plus loin que ce bref résumé, Tenma (bientôt disponible en Myth Cloth d’ailleurs) est toujours aux Enfers accompagné de Yato et Yuzuriha. Mais sur leur chemin, il croise le chevalier de la vierge Asmita. Asmita, tout comme Shaka, est au final assez peu connus des autres Gold Saints et est toujours proche de Bouddha, il est presque l’égal d’un Dieu.
Asmita est là pour tester Tenma afin de voir s’il est digne d’être le Chevalier Pégase. En effet Pégase est celui qui, guerre sainte après guerre sainte, combat Hadès aux cotés de la réincarnation d’Athéna. Il va aussi lui apprendre ce qu’est le sixième et le septième sens.
Le but de Tenma est de trouver le magnolier des Enfers et de récupérer 108 fleurs. En effet, c’est grâce à ces fleurs que pourront s’arrêter les résurrections des spectres d’Hadès. De plus, seul Asmita semble capable d’utiliser ses fleur pour en composer un rosaire.
Asmita, un chevalier bien étrange
Ce tome ne fait pas beaucoup avancer l’histoire. Le rythme est parfois un peu lent mais d’autres fois très prenant. L’intérêt principal de ce tome est bien l’arrivée du chevalier de la Vierge. Il y a un autre point intéressant c’est la mise en avant du lien qui unit Hadès, Athéna et le chevalier de Pégase au cours des différentes époques. A la toute fin du manga, vous verrez aussi un autre point d’intérêt à ce volume (mais je ne vous dirai pas quoi pour pas gâcher la surprise).
Pour en revenir à Asmita, là où Albafica était sensiblement différent d’Aphrodite au niveau de son caractère, ici ce n’est pas trop le cas. Evidemment au niveau du chara-design, les deux sont quasi identiques mais au niveau du caractère aussi.
La seule différence notable c’est qu’Asmita est aveugle. Tout comme Shaka ça reste une personnage très intéressant, assez charismatique et on sent la puissance émané de ce personnage. Il est lui aussi proche des Dieux.
Il est aussi assez sceptique et ne sombre pas dans le manichéisme. Il essaie de voir plus loin que la simple opposition du bien et du mal entre Hadès et Athéna. Il s’interroge aussi beaucoup sur la réincarnation.
Bref comme Shaka, c’est un personnage mystique mais dont il se dégage une aura qu’on ne retrouvait pas chez Albafica.
A titre personnelle, je regrette cette trop grande similitude entre les deux personnages. Là où Albafica proposait quelque chose de différent par rapport à Aphrodite, ici on a quasiment une copie conforme. Même si ce volume essaie un peu de justifier ces ressemblances graphiques et caractérielles en évoquant, une réincarnation des chevaliers d’époque en époque et d’un certain destin pré-programmé, je trouve dommage de ne pas se démarquer plus de l’oeuvre de Kurumada. Ce qui est d’autant plus paradoxale que Teshirogi dans le même temps nous propose pas mal de spectres nouveaux. Pourquoi ne pas en faire de même avec nos chevaliers d’Or?
Est-ce parce que le personnage d’Asmita semble un peu trop proche de Shaka, ou bien parce que l’histoire n’avance pas trop, mais je n’ai pas été enthousiasmé plus que ça par ce tome. Il n’est pas mauvais mais il n’est pas excellent non plus. Au lieu de se développer, il stagne un peu. Au final je trouve que cet Asmita n’a pas le charisme, n’a pas la « classe » d’un Shaka.
Globalement, j’ai été un peu déçu quand même par ce tome. Mais je place tellement d’attente dans cette série (mon coté fan et nostalgique de Saint Seiya) que ce n’est pas synonyme de bouse! Ca reste une bonne série, alors que moi j’attends l’excellence qui tarde à venir.
Mais quoiqu’il en soit Saint Seiya forever!!!
Et vous qu’avez vous pensez de ce tome? Trouvez-vous qu’Asmita égale Shaka?
Voudrais pas dire de bêtises, mais me semble que y’a deux « k » à Shakka.
En tout cas l’histoire a l’air passionnante, mais une fois encore, aussi amoureux de Saint Seiya que je sois, je n’arrive décidemment pas à accepter le nouveau design graphique de cette série. Je dois être trop puriste pour ça, mais si c’est pas Kuramada, ça m’intéresse pas ! 🙁
(et puis tu le dis toi-même, le tome est décevant, c’est « presque » logique : difficile de revenir comme ça sur cette série 20 ans après, surtout quand la dite série est ultra-méga-archi culte pour des gensnde notre génération)
PS : je ne vois toujours ps ce que j’écris là, ton problèe de commentaire n’est pas résolvable ?
@Azariel : Pour Shaka j’ai pris l’habitude d’écrire ainsi, et je le vois plus souvent comme ça qu’avec 2 « k ». Mais je crois que les deux sont utilisés.
J’aime aussi beaucoup Saint Seiya, mais en étant objectif Kurumada ne dessine vraiment pas bien. Je préfère de loin le design d’Araki sur le dessin animé. Et puis le Kuru se fait vieux. Ce que j’ai lu de Next Dimension est vraiment moyen.
J’aime beaucoup le design de la mangaka qui rajeunit un peu kle style et ça choque moins que pour Saint Seiya G.
Pour la taille du commentaire, je ne sais pas encore comment contrer ça. Et ca m’énerve!
Est-ce que c’est mieux que les saint seya épisode G car ceux là me déçoivent vraiment, le graphisme est illisible et cela gêne réellement la lecture !
Pour être honnête je n’ai lu que les 4 premiers tomes de Saint Seiya G, et c’était il y a longtemps. Mais dans mes souvenirs c’est beaucoup moins fouillis dans Lost Canvas. Peut être car le trait de dessin est plus simple et ne cherche pas à regorger de détail (cf les armures). En terme de chara design je préfère de loin la version de Teshirogi (même si trop ressemblant à ce que l’on connait).
J’hésite encore à investir dans ce nouveau manga… gnooooo je fais déjà trop de séries… 😈 😈 😈 😈
@Jayer : C’est le problème avec les mangas. Mais bon, un Saint Seiya reste un Saint Seiya.
Bon bah j’ai craqué.. j’ai acheté les5 premiers volumes…
Pour le moment je trouve que l’histoire est décousue et s’enchaine mal (par ce que l’auteur se repose sur l’histoire d’origine et ne prend pas la peine d’introduire certains éléments). Et je regrette aussi énormément le design trop ressemblant des personnages…
A part ça les traits sont fins et le design plus agréable que Episode G.
@Jayer : tu regrettes pas ton achat quand même?
Je suis entièrement d’accord sur la trop grande ressemblance des personnages. En revanche je trouve que la mangaka arrive assez bien à jongler entre code Saint Seiya et nouveautés. On peut citer notament de nouveaux chevalier, la réhabilitation de certains Siant un peu looser, l’aventure du trio avec Tenma…
Mais ce sentiment d’une histoire un peu décousue, je le comprend. J’espère que tu continuera quand même