[Nostalgie] Saint Seiya – Les chevaliers du zodiaque
Il faut sauver le soldat Ryan…… euh Athéna
Pour cette nouvelle « nouvelle rubrique » (promis on en verra pas avant un bout de temps) basée sur ce que nous lisions/ regardions pendant notre enfance, je ne pouvais que commencer par MON dessin animé culte : Les chevaliers du zodiaque.
Arrêtons-nous deux secondes sur ce superbe titre. Il faut savoir qu’au japon on connait cette série sous le nom de Saint Seiya, qui peut se traduire approximativement par Chevalier Seiya. Et oui au Japon on dit Seiya et pas Seiyar, AB production jugeant Seiya trop feminin.
Comme vous pouvez le constater ça n’a plus grand-chose à voir avec le titre français qui au passage est une preuve flagrante du peu d’intérêt que portait AB à leurs licences. J’imagine que personne avait dû leur dire que les héros c’était bien nos chevaliers de bronze et non pas les chevaliers d’or, les chevaliers du zodiaque. Enfin bon passons, puisque ces approximations étaient légions à cette époque (rappelez-vous Oliv’ et Tom, vous l’avez-vu longtemps vous Tom ?).
Dans ce billet, je vais aborder l’anim’ plutôt que le manga. Déjà parce que je le trouve de meilleure qualité (Kurumada étant un mauvais dessinateur) et parce que j’aime bien la partie d’Asgard (qui n’est pas présente dans le manga).
Donc Saint Seiya est un anim’ basé sur le manga crée par Masami Kurumada en 1986 et qui compte 28 tomes. Les deux grosses parties du manga (Sanctuaire+Poséidon) ainsi qu’Asgard ont fait l’objet d’une adaptation télévisée de 114 épisodes diffusée la première fois au Japon en 1986. En France la première diffusion date de 1988. Bien évidemment c’est le Club Dorothée qui l’a diffusé.
La partie suivante sur Hadès arrivera beaucoup plus tard en 2002.
Petit Synopsis
Depuis la nuit des temps, lorsque les Forces du Mal s’éveillent, des Chevaliers (Saints) vêtus d’une armure (cloth) font leur apparition pour protéger la Terre. On les appelle les Chevaliers d’Athéna (Athena no saint). On raconte aussi que de leurs poings ils pourfendaient le ciel, et que de leurs pieds ils pouvaient entrouvrir la terre
Lors de l’un de ses voyages en Grèce, Mitsumasa Kido fait la connaissance d’un jeune garçon agonisant, Aiolos, Chevalier d’Or du Sagittaire. Celui-ci lui confie l’armure d’Or du Sagittaire et Saori, un bébé, qu’il lui présente comme étant la réincarnation de la déesse Athéna. Il lui demande de trouver des jeunes garçons courageux afin de protéger l’enfant.
Il envoya donc cent jeunes enfants aux quatre coins du monde suivre un entraînement de chevalier et revenir avec une armure inspirée par une constellation. Seiya, Shiryû, Hyôga, Shun, et Ikki réussissent leur entrainement et reviennent chacun avec une armure de Bronze : Seiya, Chevalier de Pégase, Shyriu Chevalier du Dragon, Hyoga Chevalier du Cygne, Shun Chevalier d’Andromède et Ikki Chevalier du Phoenix.
La première partie : le Sanctuaire, s’ouvre sur le tournoi intergalactique, organisé par Saori Kido, qui voit s’affronter ces chevaliers pour le gain de l’armure d’or du Sagittaire. Cependant le tournoi ne va pas à son terme, puisque l’armure d’or est volée par Ikki. Les 4 autres chevaliers partent à sa poursuite pour la récupérer et devront se battre contre ses chevaliers noirs. Puis progressivement ils découvriront les manigances du Sanctuaire et devront combattre tour à tour les Chevaliers des Abysses et les Chevaliers d’Argent. Au cours de leurs aventures, ils vont se lier d’amitié et surtout en savoir plus sur qui est Saori (la réincarnation d’Athéna) et qui est leur véritable ennemi.
Cette découverte les mènera droit au Sanctuaire. Pour sauver la vie d’Athéna (qui s’est fait gravement blessé) ils devront atteindre le palais du Grand Pope. Mais pour cela ils devront passer par les douze Maisons et vaincre leur gardien : un Chevalier d’Or (les plus puissants chevaliers d’Athéna). Pour cela ils devront s’éveiller au septième sens.
Saint Seiya : un indémodable ?
Saint Seiya est probablement le porte-étendard de la génération Club Do’. Si on interroge tous les 20-30 ans en leur demandant citez-moi une série de votre enfance, les Chevaliers du Zodiaque serait sur le podium et peut être pas loin de la plus haute marche (qui serait attribué surement à Dragon Ball Z).
C’est vraiment à lui seul le résumé d’une époque. Il a fait connaître la Jap’animation en France. Je reste persuadé qu’il a joué un rôle prépondérant dans la place du manga actuellement.
Il a fait beaucoup parler de lui. Il était jugé trop violent pour nos petites têtes blondes et donc censuré. Il a été aussi victime de l’amateurisme d’AB Production avec un titre inadapté, des non-sens, des fautes de traduction, des doublages ratés (Shun avec une voix de fille parce que son armure était rose), des noms de personnages modifiés (Seiya- Seiyar, Aiolia-Ayorr…)…. Néanmoins il faut reconnaître que contrairement à d’autres séries, le doublage des principaux personnages n’était pas si horrible. On se souvient tous de la voie de Seiya ou d’Ikki. Seiya était excellemment bien interprété par le regretté Eric Legrand.
Les chevaliers du zodiaque fut une des premières séries qui a nous a permis d’être victime du marketing et de la « collectionnite aigue ». Rappelez-vous des petits jouets qui existaient où on pouvait mettre l’armure sur socle ou sur personnage. Quand j’étais gosse j’attendais avec impatience mon anniversaire pour pouvoir avoir la figurine de Shyriu (que je n’ai jamais eu d’ailleurs. Mes parents m’ont acheté que des méchants) .
Pourquoi cet animé est mon préféré de cette époque
Tout d’abord on peut citer la qualité du dessin et de l’animation, même si assez inégale. La qualité du dessin est nettement supérieure à celle de Kurumada. La bande son est aussi excellente. Elle appuie bien l’action ou au contraire renforce les scènes à émotions.
Les combats sont mythiques. Qui ne se rappelle pas du combat entre Hyoga et Camus ou Shyriu et Deathmask. Ca reste un must, même encore maintenant.
C’est un des premiers à introduire si brillamment des moments d’émotions. On n’est pas que dans du bourrinage basique, c’est un plus recherché. Chacun ne se bat pas pour les mêmes raisons, ni de la même façon. En plein milieu d’un combat on peut assister à des scènes poignantes, à des vieux souvenirs….
On peut également mentionner des personnages peut être plus poussés et complexes que d’autres shonen de l’époque. Par exemple Hyoga est très marqué par la perte de sa mère ; Shun lui n’aime pas se battre, Ikki qui au départ est méchant devient gentil mais pas trop quand même….
Je pense que l’élément qui explique le succès qu’a connu Saint Seiya c’est pour moi le principe des armures et tout ce qui en découle. Le fait que l’armure à partir d’un socle puisse venir se « greffer » sur le personnage et là devenir une véritable armure c’est génial.
Et puis derrière il y avait aussi l’intérêt culturel de savoir quelle est la référence derrière telle armure ou tel nom. Mine de rien Saint Seiya a sûrement permis à des milliers d’enfants de s’intéresser de plus près à la mythologie grecque.
L’autre intérêt de ces armures c’était de savoir quelles attaques avaient le chevalier (souvent en rapport avec son totem).
A l’époque j’adulais cette série parce que j’étais jeune et que c’était nouveau, maintenant je n’ai plus tout à fait le même regard.
Et maintenant 20 après ?
Evidemment maintenant je vois beaucoup plus les défauts (et tout comme les qualités il y en a beaucoup). Mais rien n’y fait le charme agit toujours. Probablement la nostalgie ! Mais j’aime toujours.
Saint Seiya est bourré de qualité surtout compte tenu du contexte et de l’époque, mais il est également rempli de défauts et surtout de poncifs.
Il ne faut pas se voiler la face Saint Seiya est très basique dans le scénario, même si les déroulements le sont un petit moins. C’est toujours plus ou moins la même chose. Athena se fait kidnapper ou blesser, nos héros viennent pour la sauver. Seiya se bat toujours le premier, puis les autres se séparent et combattent à leur tour d’autres chevaliers. On remarquera aussi que leurs comabts ont d’énormes points communs : Shyriu a tendance à souvent perdre la vue, Shun tombe toujours contre des musiciens, Ikki vient au dernier moment sauver Shun, Hyoga pleure toujours quelqu’un (sa mère, son maître, son ami …)…
A la fin tous nos héros sont mal en point. Seul Seiya arrive au bout face au « boss ». Il ne fait pas le poids, mais il est toujours aidé au dernier moment par ses amis, qui au bout du compte lui transmettent leurs forces. Et là il arrive à vaincre le méchant, mais en ayant revêtu l’armure d’or du Sagittaire.
Le coté répétitif du scénario, les mêmes rebondissements sont les principaux défauts de Saint Seiya et qui rebuterait probablement les jeunes d’aujourd’hui si c’était rediffusé. Si on rajoute à ça les problèmes évoqués pour la VF on se rend bien compte que le tableau n’est pas aussi idyllique qu’à l’époque.
Néanmoins, je trouve que le charme opère encore. J’adore cette série malgré ses nombreux défauts. Il se dégage un « je ne sais quoi » qui fait des « Chevaliers du Zodiaque » un incontournable.
Et vous, qu’en pensez-vous maintenant ? Etes-vous encore sous le charme ou êtes-vous trop rationnel pour ne pas occulter les défauts ? Quel était votre personnage préféré ?
Moi je me laisse toujours regarder un épisode par-ci ou par-là quand ça passe (en VF pour me souvenir de mon enfance) et en attendant de voir la fin d’Hades (en VOST cette fois-ci)
Et oui, avant Dragon Ball Z et après Space Adventure Cobra, il y eut Saint Seiya !
Je trouve hélas beaucoup moins digeste aujourd’hui les longues séquences de chouinage de Seiya au sol, et d’Athéna lui insufflant le courage de ce relever, surtout que ce procédé n’arrête pas de se répéter tout au long de la série. Cela me gênait moins lorsque j’étais gosse.
En revanche, s’il y a une chose qui reste et restera mythique pour moi dans Saint Seiya, c’est tout simplement son O.S.T., à mes yeux la meilleure que j’ai jamais entendu dans une anime japonaise. Le thème de Hyoga et de sa mère est à ce titre inoubliable.
Une très grande série, dans ton top 3 au côté de Basilisk et de Cobra.
@ Azariel C’est ça Saint Seiya, c’est bourré de défauts dont le plus gros et les répétitions et pourtant je persiste et signe en disant qu’il reste une référence.
De toute façon Seiya ne m’a jamais plus. Shyriu powaaa. Par contre chose assez marrante. Quand j’étais plus jeune, je trouvais qu’apprécier Shun c’était trop la honte. Maintenant je l’apprécie beaucoup, ça change des autres personnages.
@ iti 1801 : j’ai beau connaître presque tous les épisodes, quand je tombe sur une diffusion je me laisse souvent avoir et je regarde.
Concernant Hadès, autant les 13 premiers OAV étaient terribles autant la suite l’est beaucoup moins. Les six derniers épisodes à Elision sont à la limite de l’acceptable tellement l’animation est au raz des pâquerettes! C’est une honte d’avoir osez sortir ça quand on sait l’engouement derrière
Désolé, j’ai une préférence pour Ayor moi, les chevaliers de bronze sont des tapettes :p
Par la boule de feeeeeeeu !
Au delà du système des armures, des combats et de la violence, moi ce qui me plaisait c’était ces valeurs fortes et rassurantes comme les liens de fraternités(surtout entre ikki et shun et plus généralement entre chevaliers (shiryu et Shura)), cette foi inébranlable en une justice inaltérable et puis l’humain.
Y a des épisodes qui franchement filent des frissons.
Par contre la qualité médiocre des OAV, m’a définitivement dégouté.
J’ai manqué plein d’épisodes quand j’étais enfant car mes parents voyaient d’un mauvais oeil ma fascination pour ce dessin animé violent à l’époque. 15 ans après, je suis toujours fasciné par cet anime. Merci Internet et Dailymotion qui m’ont permis de me replonger dans mes souvenirs.
@Jérôme : Vaste débat que la perception des anim’ du club Do à cette époque. J’ai aussi connu ça.
C’est vrai que maintenant c’est assez simple de replonger dedans.
Bientôt va arriver en anim’ Saint Seiya The Lost Canvas
pourquoi il montre pas d image des chevaliers d or il sont beau
A l’époque j’avais adoré.
Plusieurs années après j’ai les dvds et je les ai revus en VOSTFR.
Cela a gardé encore de sa magie et je suis toujours fan de l’ambiance de chevalerie et de camaraderie qui se dégage de ce manga.
C’est dommage qu’après le Sanctuaire les scénarios tournent en boucle.