. Rex Fabula – tome 1 de Kairi Fujiyama | Fant'asie
Kameyoko 25/03/2013 2
Rex Fabula – tome 1 de Kairi Fujiyama
  • Scénario
  • Graphisme

Rex Fabula - tome 1 de Kairi Fujiyama

Rex Fabula – tome 1 de Kairi Fujiyama

Un surprenant monde parallèle

Rex Fabula (Kyokou no Ou en VO) est une nouveauté shônen de l’éditeur Doki-doki. Avec sa couverture et son titre qui lorgnent du coté de la mouvance shônen gothique à la Pandora Hearts, Black Butler, on peut supposer que c’est un manga qui vise aussi les femmes. Mais est-ce réellement le cas ici ?

Que nous réserve ce titre qui met en avant l’aspect énigmatique d’un monde parallèle ?
Rex Fabula est une série terminée en 3 volumes.

Rex Fabula – tome 1 de Kairi Fujiyama est édité par Doki-doki et est disponible à la vente depuis le 06 février 2013.

Résumé de Rex Fabula 1 chez Doki-doki

Notre héros : Akatsuki Homaré. Issu d’une riche famille, ce garçon exerce un contrôle sévère sur ses camarades de lycée. Homaré se retrouve un jour projeté dans un univers parallèle – un monde imaginaire appelé « Mundus Fabula » régi par des règles radicalement différentes de celles du monde réel. Mais Homaré refuse de se laisser contrôler par qui – ou quoi – que ce soit… C’est ainsi que commence son combat !Homare est un jeune homme plutôt antipathique : issu d’une riche famille, il est arrogant et manipulateur en puissance. Mais sa vie bascule le jour où il tombe d’un escalier : son meilleur ami parvient à amortir sa chute et le sauve au prix de sa propre vie. Mais Homare se réveille dans un monde parallèle et pourtant très proche du nôtre, où il rencontre un être mystérieux. Il conclut un pacte avec ce dernier pour ressusciter son ami. Mais désormais, c’est Homare qui va être manipulé…

Monde parallèle, contrôle et baccara

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui dominent et les dominés. C’est ainsi que pense Homaré Katsuki, héros de ce manga. Et bien sûr, lui, veut faire parti de la première catégorie. Surtout qu’il a été élevé dans une famille puissante et influente. Ce qu’il ne veut surtout pas, c’est se laisser contrôler par quelqu’un ou être redevable à une personne.
Mais son monde bien huilé et bien planifié va basculer le jour où il va rencontre Suguru, une connaissance d’enfance avec qui il n’a pas forcément envie de renouer. Par une succession d’évènements, Homaré va chuter avec Suguru et se retrouver dans un étrange monde : Le Mundus Fabula.
Mais un imprévu particulier va le lier encore plus à ce monde, l’obligeant à prendre part aux évènements de ce monde fantastique. Mais surtout, il va se retrouver dans une situation où il sera redevable et donc en position d’être contrôlé. Et ça, le petit Homaré, il n’aime pas beaucoup.

Rex Fabula vaut le coup d’oeil principalement pour trois raisons. 3 aspects de ce manga qui intriguent et intéressent.
Le premier, c’est le personnage principal : Homaré. Avec son obsession du contrôle et de la domination, il est à la limite du personnage antipathique. Mais la mangaka parvient à lui donner suffisamment de substance pour le rendre intéressant et lui donner un certain charisme. Je ne le qualifierais pas pour autant d’anti-héros, mais ce genre de personnage diffère de ce qu’on voit régulièrement. Et grâce à cela, il fait du bien. Surtout que, même s’il est un peu hautain et manipulateur, il n’est pas présenté comme un égoïste, cherchant à écraser les autres. On ressent bien son bon fond. C’est donc un personnage plus nuancé que ce que l’on peut croire, et qui pourrait réserver des surprises.

L’autre aspect réside dans le monde Mundus Fabula. Il s’agit d’une sorte de monde parallèle dont on ne sait finalement que peu de choses. Même si la mangaka nous plonge rapidement dans cet univers où les peurs des gens prennent vie, on ne sait rien du lieu, à part l’existence d’une sorte de Dieu et de Vid, mystérieux personnage. Nous ne savons pas ce qu’est ce monde, comment il fonctionne, quelles sont les règles… Cet effet est d’autant plus amplifié qu’on se cantonne à une vision alternative de l’établissement scolaire du héros. En dehors de ce bâtiment, on ne sait pas à quoi ressemble le Mundus Fabula. On croise également quelques créatures (au design, pas toujours réussi), mais qui sortent de nul part et sans explication sur leur présence, ou leur apparence.
Si cela perturbe un peu, car on ne sait pas dans quoi on met les pieds, ça attise suffisamment la curiosité pour vouloir lire la suite.

Et enfin, le dernier point concerne le pouvoir du héros. En effet au cours de la lecture, on apprend qu’il est possible, pour Homaré, de se battre avec une arme. Cette dernière doit être une matérialisation d’un des talents de la personne dans le monde réel. Et là, dans notre cas, ça sera…….. le baccara. Même si le principe de l’arme personnelle qui prend en compte les talents du possesseur n’est guère nouveau, utiliser le baccara l’est déjà plus. Car, très honnêtement, on ne voit pas trop comment la mangaka pourra utiliser cela. Malgré tout, elle nous fait une petite démonstration de son pouvoir. Malheureusement, je n’ai pas été très convaincu par cela. Il manque un coté spectaculaire. Mais je suis quand même très curieux de voir comment Homaré va utiliser ce pouvoir et comment Kairi Fujiyama va se servir de son idée originale.

Ce tome 1 pose donc bien les bases, en mettant en parallèle la vraie vie d’Homaré et sa mission dans le Mundus Fabula. Les deux aspects sont assez suffisamment abordés pour nous intriguer pour la suite. Ainsi, on voit la vie réelle du personnage, entre sa vie au lycée, sa famille (dont sa soeur June), le poids de la famille et des responsabilité, et sa relation avec Suguru.
Pour le monde du Mundus Fabula, on voit que nous ne sommes que dans une introduction. Les règles, le fonctionnement de ce monde et quelques personnages sont introduits. Mais on pourra reprocher le trop peu d’informations sur ce qu’est-ce monde, comment il fonctionne et surtout à quoi il ressemble. Car à part un lycée parallèle, on ne voit rien de ce monde. Mais cela fait partie des énigmes qui seront probablement abordées ensuite. Mais vu qu’il s’agit d’un court manga, il va falloir que l’auteur épaississe et explicite rapidement son monde.
Mais ce manque d’information, les mystères qui entourent tout cela, intriguent et font que l’on veut lire la suite pour mieux comprendre tout ça et voir comment Kairi Fujiyama va utiliser ce monde, ce personnage pas dénué d’intérêt et ce pouvoir à base de baccara totalement innovant.

A voir ce que ça peut donner pour la suite, mais les bases posées peuvent réserver une belle surprise. Difficile de se prononcer encore, même si c’est plutôt positif pour le moment.

Et vous qu’avez-vous pensé de ce titre ? Croyez-vous au potentiel de ce manga ?

2 commentaires »

  1. captainsushi 27/05/2013 at 19:38 -

    ca m’a l’air très intéressant comme intrigue et le personnage principale aussi a l’aire d’avoir du potentiel mais 3 tomes seulement m’a l air un peu court pour tout développer. j’ attends la suite de ta critique des autres tomes.

  2. Kameyoko 28/05/2013 at 11:44 -

    J’attends aussi de lire la suite pour recommander ce titre ou non.

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