Pokémon, la grande aventure tome 1 par Hidenori Kusaka et Mato

Attrapez-les tous

Kurokawa a repris la licence Pokémon il y a déjà quelques années. Ils nous ont proposés les différentes adaptations des récents films, ainsi qu’une sortie en simultanée avec le Japon des volumes de Pokémon Noir et Blanc.

Ayant découvert Pokémon dans mes jeunes années, j’avais tenté d’y revenir avec ces publications, mais j’avais été un peu déçu du traitement très enfantin.

Kurokawa éveille une nouvelle fois ma curiosité en proposant à nouveau les premiers volumes de Pokémon, correspondants à Rouge/Bleu/Vert et Jaune.

Le premier volume est assez imposant, avec pas moins de 33 chapitres (équivalent à 2 tomes et demi).

La suite est déjà parue chez Kurokawa, mais voici mon avis sur ce premier tome.

Résumé du tome

Résumé de l’éditeur

Rouge est un jeune garçon plein d’ambition et de fougue. Sa plus grande fierté: être considéré comme le meilleur Dresseur de Pokémon des environs de Bourg Palette ! Le Professeur Chen va le convaincre de partir à la découverte de nouveaux Pokémon pour compléter l’encyclopédie les répertoriant: le fameux Pokédex !
Rejoignez Rouge dans sa quête et découvrez la grande aventure par laquelle tout a commencé !

Retour aux sources

Après la lecture des premiers volumes de Pokémon Noir et Blanc, qui était dans l’actualité de la sortie du jeu lors de leurs parutions, il est aujourd’hui possible de revenir aux fondamentaux de la série.

Kurokawa propose ainsi de retrouver l’intégrale de la saison Rouge/Bleu/Vert et de la saison Jaune dans 3 gros volumes. Ces 3 tomes proposeront de lire l’équivalent des 7 premiers tomes de Pokémon, la grande aventure.
Je n’ai lu pour le moment que le 1er volume paru, qui propose pas moins de 33 chapitres.
D’ailleurs, il faut noter l’initiative de Kurokawa de publier de gros volumes (équivalent à 2 tomes et demi) pour un tarif très abordable de 10€.

L’histoire de ce premier arc est très similaire, au début, de l’intrigue des premiers jeux. Nous suivons donc Rouge, qui souhaite devenir un dresseur de Pokémon hors pair, qui va devoir partir à l’aventure pour remplir son Pokédex.

Les similitudes avec le jeu d’origine sont nombreuses et il est amusant d’y retrouver progressivement des références. La bicyclette, le Parc Safari ou encore la Tour Fantôme rappellent des souvenirs, tout comme les capsules CS pour interagir avec les environnements.
Idem pour les pokémons, que je reconnais bien mieux que tous les nouveaux créés depuis.

Du coup, plus qu’à la lecture de Pokémon Noir et Blanc, ce 1er volume de Pokémon, la grande aventure est un moment de nostalgie agréable, qui m’a renvoyé en enfance.

Mais le fait de connaître la première monture du jeu ne nous empêche pas de découvrir une histoire différente, avec quelques ajustements.
La Team Rocket a ainsi un rôle bien plus important dans le manga, où leurs expérimentations sur les pokémons sont poussées à l’extrême. Le duo bien connu de la Team Rocket n’est pas présent, mais cela n’empêche pas d’apprécier ce pan de l’intrigue, où les conspirations sont nombreuses et où les maîtres d’arènes ne sont pas toujours tout blancs.

Autre point surprenant à la lecture de ce volume, c’est que les pokémons peuvent mourir. Ce n’est pas montré explicitement, mais ces petites bestioles peuvent donc mourir au combat ou subir de graves dégâts. Pour un titre qui se veut principalement destiner aux enfants, ce n’est pas anodin.
Bon heureusement que Rouge est là pour montrer qu’il faut les respecter, car sinon il n’y aurait pas la dose de bons sentiments, typiques de ce type de publication. Ce n’est pas aussi flagrant que dans les derniers volumes de Pokémon Noir et Blanc ou dans les adaptations des films, mais c’est tout de même présent.

Les aventures de Rouge sont donc certes un peu enfantines, mais cela se laisse agréablement lire. Certains chapitres sont des histoires auto conclusives, quand d’autres s’étalent sur plusieurs. Cependant, le fil conducteur reste bien le même et l’on parcourt le monde en compagnie de ce jeune homme, qui cherche à devenir le meilleur dresseur de pokémons.

Malgré mon enthousiasme, cela reste un titre Pokémon principalement destiné aux plus jeunes. Il s’agit bien de la cible et il ne faut pas s’attendre à des idées fortes ou des combats à mort.
Si le côté nostalgique n’était pas présent, je n’aurais peut-être pas apprécié ce récit. Car c’est principalement cela qui m’a permis d’adhérer au titre.

Il ne fait nul doute que les lecteurs n’ayant pas connus ces petits monstres auront du mal à apprécier ce récit.
Cette lecture nostalgique a été accentuée par les graphismes simplistes et les représentations conformes des Pokémons, ainsi que le Pokédex, qui reprenait des écrans des premiers jeux.

Le trait est très simple, sans vraie personnalité. Mais cela suffit pour être lisible par tout le monde et convenir au petit comme au plus vieux.

Pokémon, la grande aventure est donc une bonne lecture nostalgique pour ma part, qui m’a donné envie de poursuivre le récit avec les 2 prochains volumes.
Cependant, ce n’est pas pour autant que je lirais toutes les parutions Pokémon à venir car les publications récentes sont vraiment destinées aux plus jeunes. La nostalgie n’agissant pas, la mayonnaise ne peut pas prendre !

J’assume complètement ce retour en enfance, qui m’a permis de passer un bon moment de lecture. J’espère que la suite de cette aventure sera tout autant intéressante.

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