. Player One de Ernest Cline | Fant'asie
Torospatillo 06/02/2014 5
Player One de Ernest Cline

Player One de Ernest Cline

Player One de Ernest Cline

Le livre d’une génération ?

S’il y a un livre dont j’attendais la traduction c’était celui-ci!

Sorti en août 2011 outre Atlantique, j’avais pu lire beaucoup de chose plus que jouissive à propos de ce roman, et j’espérai une traduction rapide… Bref, profitant des vacances de fins d’année, je me suis dit que ayant un peu de temps je me le lirai en anglais, et là miracle, le livre est disponible en français et ce depuis janvier 2013 aux éditions Michel LafondJ’ai pu noter quelques problèmes dans la traduction, des termes anglophone liés à l’informatique qui ne nécessitaient pas de traduction (traduire Skin par peau pour un avatar virtuel par exemple, ou pire traduire Ester Egg par oeuf de pâque), mais l’ensemble reste de bonne qualité.

Ready Player One (titre en VO) a été écrit par Ernest Cline, qui est  également à l’origine du scénario de Fanboys un sympathique road movie autour de fans de Star Wars.

Armada, son second roman est prévu pour 2014 aux USA, et une adaptation cinéma est déjà prévue pour ces deux romans (objectivement négocier les droits d’auteurs pour Player One risque d’être compliqué).

Résumé de Player One chez Michel Lafond.

Nous sommes en 2044, et la Terre n’est pas belle à voir. Les ressources manquent et les conditions climatiques sont catastrophiques. Comme la majeure partie de l’humanité, Wade Watts passe son temps dans l’Oasis, un monde virtuel où chacun peut faire et être tout ce qui lui chante. Pour oublier la réalité. Oublier les coups de sa tante qui l’a adopté et la misère dans laquelle il vit. Et comme la majeure partie de l’humanité, Wade rêve d’être celui qui décrochera le ticket gagnant de la grande loterie. James Halliday, le créateur de l’Oasis, est mort quelques années auparavant sans laisser de successeur. Pour décider du sort de sa fortune, il a créé une véritable chasse au trésor qui guidera les plus rusés vers l’énigme finale. Battre des records à Pac-Man, réciter par cœur des paroles de Devo, ou trouver les failles des jeux vidéo cultes : voilà l’unique moyen d’accéder à son héritage colossal. Des centaines de personnes ont essayé, en vain. Joueurs invétérés ou grands organismes mondiaux corrompus, tous s’y sont cassé les dents. Wade se dit qu’il serait peut-être capable de relever le défi. Et il résout la première énigme. Mais l’aventure ne fait que commencer, car d’autres joueurs se joignent à la partie. Ils ne reculeront devant aucun meurtre ni aucune trahison pour obtenir la victoire. Wade n’a plus d’autre choix s’il veut survivre : il doit gagner.

Nerdgasme.

Ready Player One ne s’adresse clairement pas à tout le monde, mais si vous répondez à certains critères ce livre pourrait bien être fait pour vous.

Ready Player One a été écrit par un geek pour les geeks. Il a ingurgité tout ce qui a fait la pop culture de la fin des 70 jusqu’au début des années 1990, et s’est approprié divers univers pour créer le sien.

Alors attention, Player One n’est pas un livre crétin aux références gratuites, mais ce sont ces références à la pop culture qui en font un livre à part.

Ernest Cline décrit un monde plausible, les énergies fossiles ont presque totalement disparues, et l’humanité s’est réfugiée dans l’Oasis, monde virtuel, gratuit d’accès mais dans lequel toute l’économie mondiale s’est reformée, on peut travailler dans l’Oasis, on peut faire ses achats dans l’Oasis, on peut y suivre sa scolarité, et évidemment on peut y jouer puisque c’est sa fonction première. On s’y connecte avec des gants haptiques et une visière de réalité virtuelle (version Occulus Rift), évidement ceci n’est que le matériel minimal il est également possible de se plonger entièrement dans la simulation quitte à en oublier totalement que nous ne sommes que dans un jeu.

Objectivement toute l’économie du monde, sa réalité sociale, les raisons de cette fuite de l’humanité vers l’Oasis sont expliquées, mais tout ceci n’est finalement que peu exploitée, mais s’est suffisant.

Le livre évoque également de manière intelligente les interactions sociales liées au passage d’un monde virtuel et inversement, sur les personnalités que l’on peut se créer dernière un écran d’ordinateur.

Mais le point fort du roman, c’est que son auteur a été élevé à la culture geek!

La base de l’intrigue tourne autour des jeux vidéo  de l’époque de l’Atari principalement. Objectivement ma culture vidéo-ludique est bonne mais j’ai manqué un peu de connaissance ces titres anciens. Mais vu que le sujet m’intéressait, j’ai appris plein de chose, ce qui a été plutôt agréable. Son smartphone ouvert sur wikipédia est un bon complément du roman.

Les autres références, diverses et variées, sont par contre plus récentes, et si comme moi vous êtes un geek trentenaire, vous retrouverez tout ce qui a fait votre enfance condensé dans ce livre.

Je ne veux vraiment pas spoiler ce roman de l’amour absolu en vous expliquant pourquoi vous devez le lire, mais je vais vous citer quelque une des références qu’on y trouve, que ce soit en matière de film, de jeux vidéo, de jeux de rôles, de musique, d’animation japonaise…

Quelques exemples : Dungeon et dragons, Star Wars, les films des Ewoks, Blade Runner, Ghost Buster, LadyHawk, Les Goonies, Legend, Highlander, Tron, Godzilla, Serenity, Le Seigneur des Anneaux, Pac man, Gundam, Voltron, Mazinger, Raiden, Spider-Man, Leopardon, Macross (<3), UltramanJoust, Adventure, Galaga, … Et vraiment ce ne sont que quelques exemples… Quel pied !

A j’oubliais, on parle ici de la quête d’un joueur à la recherche d’un Easter Egg dans un jeu vidéo, et si je vous disais que le livre dans sa version US avait lui même un Easter Egg, qui menait à un ensemble d’énigmes, et que le premier à les avoir résolu (sans savoir quel était le but de cela) et reparti au volant d’une Dolorean… Vous le sentez cet amour infini…

Pour conclure, si vous vous estimez un petit peu geek sur les bords, que vous approchez la trentaine  et que vous aimiez les films d’aventures que vous louiez petit au vidéoclub de votre quartier, ou que vous souhaitez améliorer votre pop culture, Ready Player One est fait pour vous. En tous cas il était fait pour moi. J’ai pris un pied incroyable à parcourir ce monde, je ne comprends pas que son éditeur ne l’ai pas mis plus en avant. Ce livre peut vraiment être celui d’une génération, la mienne. Ce roman est un objet culturel abouti assumant enfin les références culturelles qui sont les nôtres comme une forme de culture. Bref, c’était grisant et j’en redemande.

Et vous vous êtes déjà demandé qui était le plus fort entre Mechagodzilla et un Gundam RX-78, et bien, foncez chez votre libraire…

Avez-vous lu ce roman? Qu’en avez-vous pensé?

5 commentaires »

  1. JiBlegeek 06/02/2014 at 17:06 -

    Tu l’as acheté ou sur Amazon je le trouve qu’en format Kindle…

  2. Torospatillo 06/02/2014 at 17:09 -

    Effectivement il semble ne plus être en stock où alors chez des vendeurs tiers : http://www.amazon.fr/Player-One-Ernest-Cline/dp/2749917727/ref=tmm_gpb_title_0?ie=UTF8&qid=1391702863&sr=8-3

    Quand je disais que l’éditeur agissait bizarrement avec ce livre…

  3. Riley Reid 14/12/2017 at 10:25 -

    NON NOUS NE VOTERONS PAS POUR MELENCHON 842945 le RACISTE FASCISTE fan d’Adolf HITLER 9871 et encore moinbs pour MARINE LE PEN la pute frigide nauséabonde 63246349 car NOUS les juifs nous rappellons trop bien de la SHOAH qui risque de se reproduire si on élit un FACHO comme Mélenchon 423992 ce même Mélenchon qui s’affiche avec le pédophile notoire SWAGG MAN tapez « Swagg Man Mélenchon groupe SEWER » sur Google et vous verrez des résultats choquants 857874 télécharger de la pédophillie gratuitement c’est possible avec ANTEKHRIST 2574 en attendant on pisse sur le FN mélenchon et on vote MACRON 2022 363984

  4. Alina Paris 28/11/2020 at 04:15 -

    J’ai vraiment trouvé ce livre génial. Il est captivant et à couper le souffle. On a tellement hâte de découvrir la fin des aventures dans cet univers virtuel, mais ne souhaite pas pour autant sauter ne serait-ce qu’une seule page.

Laisser un commentaire »