
Le Bâtard de Kosigan – Le Fou prend le Roi de Fabien Cerutti.
Un tome 2 attendu.
Rappelez-vous l’année dernière j’avais eu un énorme coup de cœur pour Le Bâtard de Kosigan, L’Ombre du Pouvoir. Premier roman d’un français professeur agrégé d’histoire, Fabien Cerutti, il mélangeait les styles : roman historique, fantasy, et semblait même côtoyer par moment les écrits du Maître de Providence. En plus l’auteur nous avait fait l’honneur de venir échanger avec nous en commentaire.
Bref, j’attendais la livraison de second opus avec impatience et je n’ai pas été déçu. Il est toujours édité chez Mnemos et j’ai encore trouvé la couverture très sympathique.
Evidemment cette chronique aura principalement pour objectif de mettre en lumières les évolutions entre ce tome et le précédent et je vous invite à consulter ma chronique du premier opus pour vous faire une idée sur cette saga. Même si j’ai pu lire un peu partout que ce tome pouvait se lire indépendamment du précédent, je ne le conseille évidemment pas, et surtout je ne suis pas sure que cela soit vrai quant à la compréhension des passages se situant au XIX siècle.
Résumé du Bâtard de Kosigan, Le Fou prend le Roi chez Mnemos.
« Chevalier bâtard, sans vergogne, exilé de son comté natal. Mercenaire, capable des pires bassesses pour arriver à ses fins. Traître. Bonimenteur. Assassin. Homme à femmes. Détourneur de jeunes filles. D’aucuns m’accusent d’avoir échangé mon âme avec le Diable et beaucoup aimeraient m’envoyer en Enfer pour discuter avec lui de l’avenir d’un tel pacte. »
1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.
Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.
Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.
Changement de ton.
Si vous êtes allé lire ma chronique relative au premier tome, j’avais critiqué à l’époque le fait que le protagoniste du roman, le fameux Bâtard de Kosigan, avait tendance à se sortir un peu trop facilement de certaines situations, la donne a ici changée.
En effet, fini les tournois chevaleresques, la France et l’Angleterre sont en guerre et le Bâtard se trouve au milieu. Ce dernier aura infiniment plus de difficultés pour se sortir de situations de plus en plus périlleuses. Un autre ennemi s’invite d’ailleurs dans cette guerre et c’est certainement celui-ci le plus dangereux de tous.
Tout le monde ici semble jouer double jeu, et le Bâtard a beaucoup moins d’ascendant et d’assurance que précédemment.
Bref le ton du roman change et ce second opus est beaucoup plus sombre que le précédent. De plus, l’inquisition semble monter en puissance et menace de plus en plus les races anciennes et les croyances qui y sont liées. Or, on connait dès le début, grâce aux passages relatifs au XIXeme siècle, le sort qui est réservé à ces peuples, et le tome 3 s’annonce dès lors des plus sombres.
Parlons-en d’ailleurs de ces passages au 19ème siècle, partie épistolaire du roman. Par la force des événements les auteurs des lettres ont changés, mais ces passages sont pour moi toujours aussi plaisants. J’ai eu l’impression qu’ils étaient relativement plus présents en début de roman, et que petit à petit ils s’effaçaient pour laisser place à l’histoire du Bâtard.
Bref, je les ai trouvés parfaitement intégrés au roman, et ce pan de l’histoire m’a autant intéressé que ceux se déroulant au XIVème siècle.
Ce roman est également l’occasion d’en apprendre plus sur les origines du Bâtard et sur les races anciennes qui peuplaient le monde.
Finalement mon seul petit bémol se situera au niveau des personnages secondaires, si les personnages historiques sont bien traités, mes faibles connaissances en histoire ne me permettent pas d’en appréhender tout l’intérêt.
Par contre la galerie des personnages inventés dans le premier opus m’avait semblait plus inspirée, notamment Gunthar Von Waisshaupt qui m’avait enthousiasmé au plus haut point mais qu’on ne retrouve pas ici.
Le personnage de Dùn se voit par contre ici plus développé, et elle aura même droit à compter l’histoire par moment de son point de vue.
La plume de Fabien Cerutti est toujours aussi plaisante, et une certaine scène avec une inversion de point de vue démontre encore tout le talent et l’originalité de cet auteur.
Pour conclure, si vous n’avez pas lu le premier tome des aventures du Bâtard de Kosigan, et bien vous avez eu tort, et vous devriez aller l’acheter tout de suite et par la même occasion en profiter pour acheter son tome 2 qui est au moins tout aussi bon, plus mature et qui pourrait même plaire à ce qui aurait trouvé que le Bâtard se sortait un peu trop facilement de certaines situations dans le premier opus.
Bref, j’attends la suite avec impatience mais j’ai par contre un peu du mal à croire que Fabien Cerutti conclut son histoire en seulement trois tomes, il me semble qu’il y a encore beaucoup à dire sur l’univers mis en place !
Avez-vous lu ce roman? Qu’en avez-vous pensé?
On reprend l’histoire peu de temps après le premier tome, et je ne sais pas si c’est une certaine lassitude d’avoir enchaîné les deux bouquins, mais ce livre-là m’a bien moins emballé que le précédent. L’histoire est sans grand moment mémorable, sans gros suspense, on la suit parce qu’il faut la suivre et puis c’est tout.
Un livre que je souhaite également lire, mais je n’ai pas encore eu l’occasion. Tout comme le cas de https://www.fant-asie.com/la-reine-rouge-tome-1-le-roi-des-fous-de-mark-lawrence/
J’adore ce genre de manga. Même si j’ai déjà 4 enfants, je ne rate jamais une occasion de lire quelques-uns. Mais, cela ne veut pas dire que je peux discuter de toutes les nouveautés, car je fais toujours du triage.
Un manga que j’ai toujours voulut lire, mais je n’ai pas encore eu l’occasion. Je pensais le faire durant ces périodes de confinement. Malheureusement, j’étais trop occupé à autre chose. Toutefois, je ne perds pas espoir.
Je n’ai pas encore lu ce deuxième volet, seulement le premier. Et je trouve que c’est un roman de fantasy historique parfaitement addictif. L’auteur revisite l’histoire en y incluant des touches de fantasy. Elfes et autres peuples anciens côtoient les chevaliers. La magie est proscrite et se pratique en secret, avec de plus en plus de difficulté, car les savoirs se perdent.