« Roue du Temps, tome 13 : Une Couronne d’épées
Le retour de Rand Al’Thor et de sa méfiance
Ce tome 13 intitulé « Une Couronne d’épée » correspond à la première partie du septième volume de la série « La Roue du Temps » : A Crown of Swords.
Le tome 12 : l’Illusion Fatale nous laissait avec une superbe fin pleine d’impact pour la suite. La question qui en découlait s’était comme Rand allait réagir par rapport à cet évènement?
Une partie de la réponse dans ce volume 13.
Mais avant un petit synopsis made in Wikipedia
Résumé du tome 13
Attention ce qui suit dévoile des infos sur ce tome 13 mais surtout vous révèlera les évènements du 12. Risque de Spoil.
« La Tour blanche redeviendra une, à part les renégates bannies et méprisées, plus forte que jamais. Rand al’Thor affrontera le Siège de l’Amyrlin et connaîtra sa colère. La Tour Noire sera démolie dans le sang et le feu, et les sœurs se promèneront dans ses ruines. Telle est ma prophétie… », annonce Elaida. La Tour Blanche est plus que jamais décidé à tenir en laisse le Dragon Réincarné. Mais sa précédente tentative à été un désastre, et elle ignore que des membres de l’Ajah Noire, et même des Réprouvées, sont toujours parmi elles et continuent de tirer les ficelles dans le noir. Pendant ce temps, Egwene, avec l’aide de Siuan, tente d’assumer son rôle parmi les Aes Sedai du groupe de Salidar. Ce qui n’est pas une chose facile, prise entre les différents partis Aes Sedai, des tentatives de chantages, des maux de tête chroniques de plus en plus persistants, et l’approche régulière de son armée vers Tar Valon, tandis que la crainte commence à saisir une partie des Aes Sedai.
Alors que Mat essaie tant bien que mal de veiller sur Elayne, Nynaeve, Aviendha et Brigitte, qui sont toujours à Ebou Dar à la recherche de la Coupe des Vents, celles-ci sont bien décidées à l’éloigner d’elles suffisamment pour se mouvoir comme bon leur semble. L’enjeu est de taille, il s’agit d’enrayer la vague de chaleur envoyée par le Ténébreux qui perdure en plein hiver et de restaurer enfin le climat perturbé sur toute la surface du globe. Elles cherchent pour cela l’aide des femmes du Peuple de la Mer, capables de canaliser et détentrices de bien des connaissances.
Rand al’Thor, à peine libéré du piège que lui avaient tendu les Aes Sedai de Tar Valon, prend la situation d’une main plus ferme que jamais. Désormais, il ne leur fera plus jamais confiance, quelles que soient les circonstances. Toutefois, l’Andor est loin de l’avoir accepté comme régent, les Shaidos sont toujours actifs, et à Cairhien l’influente dame Colavaere, lassée de ce Dragon Réincarné qu’elle ne peut manipuler, s’est proclamée reine du Cairhien, alors qu’il destinait ce trône à Elayne. Quand à Perrin, lui découvre soudainement que sa jeune épouse Faile, est à son service. Rand ne tarde pas à y mettre de l’ordre à sa manière, mais des mécontents font leur apparition. Si les Aes Sedai envoyées par Salidar ont prêté serment de lui obéir, elles continuent de vouloir l’influencer, et l’une d’entre elle, légendaire après trois siècles passés au service de la Tour fait soudain son apparition, bien décidé à résoudre ce qui s’annonce comme le plus important problème de sa vie.
Critique d’une « Couronne d’épées »
Le tome 12 se finissait sur une superbe bataille faisant intervenir Perrin, les Aes Sedai de Salidar, celle de la Tour Blanche, les Asha’man, les Aiels, les Shaidos… tout cela pour délivrer Rand et l’empêcher de rejoindre Tar Valon.
Au-delà de la défaite des Aes Sedai d’Elaida c’est surtout le serment des Aes Sedai de Salidar présentes qui représente le véritable impact. On se demandait quelle en sera la portée par la suite.
Le changement majeur et le premier effet c’est la méfiance de Rand vis-à-vis des Aes Sedai, il ne leur accorde plus aucune confiance.
Ce volume marque aussi le retour de Rand à Cairhien où Colavaere a revendiqué le trône que Rand destine pourtant à Elayne. Il va donc devoir essayer de récupérer celui-ci sans user de violence.
Ce tome est également l’occasion de découvrir un nouvel endroit : Ebou Dar où Nynaeve, Elayne, Mat et Aviendha sont afin de retrouver la Coupe du Vent.
Egwene, elle, tente d’agir comme une bonne Amyrlin tout en surfant parmi les divers courants des Aes Sedai « rebelles ».
Un tome dans la lignée des autres. Et qui dit tome impair, dit tome un peu moins orienté action. On retrouve toujours les points forts de cette saga : des personnages profonds, des peuples intéressants, des personnages secondaires nombreux et qui jouent de véritables rôles, un univers cohérent et un jeu de « pouvoir » toujours aussi intense.
La dualité entre homme est femme fait toujours partie de ce tome. C’est marrant de voir comme Jordan s’amuse à mettre en avant les points de divergences entre les hommes et les femmes, ce qui donne lieu à des petites scènes sympas.
Néanmoins, on peut également lui reprocher la même chose que les autres volumes à savoir une action lente. Jordan a de plus en plus tendance à faire durer. Même si j’aime quand les personnages se développent, et quand d’autres personnages apparaissent et qui semblent importants (comme Cadsuane ici), il faut reconnaître qu’on y perd en rythme.
De plus, avec la multiplication des peuples, factions, personnages, intrigues qui donnent tout le coté « épique » de cette saga, on commence à vite s’embrouiller avec les noms. Dans ce tome au final il ne se passe que quelques jours/ semaines.
Ce point là ne me gène pas particulièrement mais peut vraiment en gêner certain. Au bout du compte c’est assez ambigu comme sentiment puisque c’est cette complexité qui fait la force mais également la faiblesse relative de cette saga.
On ne m’enlèvera pas de l’esprit que l’univers de Jordan est énorme est très riches. Les peuples ont leur propres coutumes, légendes, habitudes. Les personnages sont riches, crédibles et détaillés. Tout dans le récit laisse un sentiment de maîtrise. On sent que tous les actes et limite tous les propos ont un sens et seront utiles par la suite ou du moins auront un impact même minime.
Pour éviter d’être redondant, je ne reviendrais pas sur ce choix douteux de diviser un tome en 2 et surtout de proposer une traduction assez aléatoire.
En conclusion, il ne s’agit pas de mon tome préféré mais on reste dans la « Roue du Temps », mais on peut regretter un trop grand nombres de personnages et une certaine lenteur. Mais que c’est bon quand même!
Cette lenteur et cette complexité vous énerve-t-elle? Que pensez-vous de Cadsuane?
Si je me rappelle tu disais que tes critiques de tomes ne ramenaient pas de foules. Pour avoir fait la même expérience avec le Trône de Fer (http://ifisdead.net/t/trone-de-fer/) je ne pense pas que ce soit vraiment faisable…
Après je dirai juste quelques points:
– je n’ai pas pu lire la critique puisque ce qui ne spoil pas s’arrête aux 3 premières lignes 😛
– en fait j’ai quand même lu et je trouve que l’article est en dessous de ta qualtié habituelle… Compte le nombre de « Au final » par exemple, ça fait bizarre 😛
En espérant avoir pu t’aider ahah. (en fait j’ai lu la fin tout simplement parce que j’ai pas encore lu la Roue du Temps et que j’aurai déjà oublié quand je m’y mettrai :P)
@If is dead : décidément je ne sais pas quoi faire pour que tes commentaires ne soient pas soumis à ma validation :(. Désolé de ne le publier que maintenant.
Merci pour le retour. Effectivement cet article a été fait plus rapidement que d’autres et du coup ça se voit :(. je vais essayer de le corriger un peu.
Ce type d’article est un problème car très limité, comme tu le disais. Le hic, c’est que je me suis fixé comme ligne éditoriale d’essayer de parler de mes lectures actuelles. Or si je ne parle plus de la « Roue du Temps » ca veut dire peu de fantasy car ça m’a occupé pas mal de temps. Disons que je le fait pour rester cohérent avec mon envie initiale, même si il y a deux pélèrins qui passent.