Kamen Teacher de Toru Fujisawa
Une série forte en baston
Kamen Teacher est une série en 4 tomes qui a été publiée en France de Août 2009 à Février 2010.
Elle est scénarisée et dessinée par Tôru Fujisawa, très connu des français pour son excellent Great Teacher Onizuka (GTO).
Pika Edition a édité un grand nombre des oeuvres de Tôru Fujisawa, à savoir GTO, Young GTO, Rose Hip Rose, Rose Hip Zero, Tokko et Kamen Teacher. Et malgré le succès rencontré pour la première série, beaucoup de lecteurs ont été frustrés par ses autres oeuvres, le plus souvent inachevées (à l’exception de Young GTO). C’est le cas par exemple de Tokko, qui termine une première intrigue sur les 2 premiers tomes, pour en commencer une seconde sur le 3ème tome… qui est le dernier de la série : c’est plutôt court pour développer quelque chose.
Tôru Fujisawa réutilise beaucoup les thèmes qui ont permis son succès, à savoir le milieu scolaire difficile et la baston, sujets très présent dans ses différents titres.
Résumé de la série
Kyokuran est un lycée difficile, le pire lycée de Tokyo. Les lycéens sèchent les cours, se bastonnent et violentent les professeurs.
Un jour, deux nouveaux professeurs intègrent le lycée, avec pour objectif de remettre les élèves sur le droit chemin.
Gôta Araki sera le professeur principal de la 1ère C du lycée Kyokuran. Ses passes temps favoris : le sport intense, et collectionner les images de mannequins découpées dans les magasines.
Gôta sera assisté par le principal adjoint Hayato Jûmonji : il porte constamment un casque de moto, et personne ne connait son visage. Il convie les élèves les plus rebelles à des « cours particuliers », où le respect du professeur par ses élèves s’apprend par la violence.
Ils vont tenter, tous les 2, de redonner de l’espoir aux élèves et aux enseignants de ce lycée, en s’impliquant auprès des élèves, en les provoquant, mais aussi en les aidant.
Car derrière toute cette violence, se cache une histoire de rivalité entre les étudiants, saupoudrée d’un soupçon d’amour…
De la baston dans le milieu scolaire
Le thème prédominant de GTO se retrouve donc dans cette série : un lycée difficile, un prof qui va tenter de remettre les élèves sur le droit chemin, de la bagarre… Ce n’est pas spécialement des plus original, mais peut être que cela peut fonctionner.
Et pour être sympa, on dira que cela fonctionne à moitié.
Dans Kamen Teacher, on est clairement dans le cliché pur et dur : Gôta Araki, le prof looser qui intègre le lycée, se retrouve rapidement à l’infirmerie. Il tombe immédiatement sous le charme d’une enseignante à la poitrine sur-développée, qui s’investit dans son travail pour aider les élèves.
Et à l’opposé, nous avons Hayato Jûmonji, le bourrin de service, qui résout tous les problèmes par la force. Et seul Gôta Araki connait son vrai visage…
Ajoutons à cela des élèves rebelles, qui ne veulent pas se laisser faire, et nous avons là la recette complète de ce Kamen Teacher.
Je suis plutôt mauvaise langue, mais niveau idée de génie, on a vu mieux.
On sent les choses venir, grosses comme des maisons, et l’on n’est pas déçu : presque rien ne peut nous surprendre, pour peu que l’on n’en soit pas à notre première lecture manga.
La fin du manga est plutôt bien amenée, et peut sembler cohérente. Ce n’est pas tiré par les cheveux, mais elle arrive un peu rapidement. On sent ainsi qu’il a du terminer sa série à la hâte.
On peut lire à la fin qu’il s’agit de la fin de la première partie, mais verra-t-on la suite un jour ? Je suis très pessimiste là dessus, mais avec l’historique de l’auteur, je ne peux qu’en douter.
L’auteur fait au travers de cette série un clin d’oeil à la série télévisée Kamen Rider. Le héros de la série télévisée, Hayato Ichimonji, apparait ici sous le nom de Hayato Jûmonji. Autant le clin d’oeil peut être sympa pour les japonais, mais en France, la série est inconnue du grand public, et l’effet souhaité par l’auteur tombe ainsi à l’eau. Mais c’est une référence plutôt bienvenu, qui peut donner au lecteur l’envie d’en savoir plus sur cette série, et dans le prolongement de la culture japonaise.
En dépit du manque d’innovation, Kamen Teacher reste un manga sympathique à lire. Ce n’est pas prise de tête pour un sou, ça se lit rapidement, c’est fun, et le style de Tôru Fujisawa est assez efficace : ni extra ordinaire, ni médiocre, l’auteur sait réaliser des planches dynamiques, qui retranscrivent très bien l’action.
Son style semble s’être affiné depuis GTO, mais rien de très transcendant.
D’un point de vue de l’édition, c’est un travail très correct réalisé par Pika.
Le papier utilisé donne une impression de papier recyclé (au niveau de l’épaisseur et de la sensation au touché), proche de celui utilisé sur Fairy Tail (il s’agit sans doute du même papier). Un bel effet de brillance est apposé sur les couvertures, qui sont identiques aux couvertures de l’édition japonaise.
Le premier tome est accompagné de quelques pages en couleurs, servants d’introduction à l’oeuvre.
Kamen Teacher est donc une oeuvre légère, qui s’adresse à un public qui ne cherche pas à se prendre la tête. Il faut lire ce manga l’esprit libéré, sans chercher à vouloir y trouver un background réfléchi.
Tôru Fujisawa a bien tenté d’ajouter de la profondeur à son histoire, mais cela accentue encore plus le fait qu’il a dû arrêter sa série plus tôt qu’il ne le pensait. Si l’auteur avait pu faire quelques volumes de plus, cela aurait pu donner quelque chose d’assez intéressant, car ici, on a l’impression qu’il a abordé des histoires parallèles, mais qui n’apportent rien au thème principal.
En lisant ce manga, il est vrai que je n’en attendais pas grand chose, en comparaison à un manga tel que Pluto ou Soul Eater, mais il reste plaisant à lire (malgré tout ce que j’ai pu dire jusque là) si l’on en attends pas grand chose : je pense que je ne fais pas partie du public visé par ce type de série.
Si une grande partie des séries de Tôru Fujisawa sont éditées en France, j’imagine qu’il doit y avoir un public, mais je n’en fais pas partie. J’aurais au moins essayé de découvrir l’auteur au travers d’une oeuvre courte.
Avez-vous lu Kamen Teacher ou d’autres oeuvres de Tôru Fujisawa ? Qu’en avez vous pensé ?
Alors mon avis sur cette œuvre.
Que dire que dire
Juste non faut pas exagérer non plus.
L’auteur nous a pris pour des con une fois deux fois maintenant faut arrêter les frais et qu’il se recentre sur se qu’il sait faire.
Innover et pas recycler.
Élevé à GTO j’ai dévoré tous les tomes de la série, j’ai jubilé durant toute cette période et surtout exploser de joie devant une fin ouverte mais superbement bien trouvé.
Alors qu’en fait lu Tokko, j’ai compris le potentiel de l’auteur c’est un maitre capable de sublimer son dessin et de narrer des histoires différentes.
Hé paf série stoppée (un problème d’éditeur mais je pense juste que l’auteur en avait marre) il enchaine avec Rose hip rose et sa suite qui est mauvaise à mon gout.
Rien de neuf on commence déjà à recycler.
Le pire c’est donc Kamen teacher trop c’est trop trop de Onizuka sous le masque trop d’élevés dingue pour accrocher et trop de ressemblance avec son ancienne œuvre pour éviter la comparaison.
Non pour moi vu ce que le marché propose en se moment autant se refaire les GTO que me farcir cette pale copie.
Le pire étant quand même que l’auteur a repris GTO mais sans se mouiller puisqu’il fait pas une suite mais une histoire annexe.
Un gachi a mon sens vu le talent de l’artiste.
rien à dire de plus que gojy qui a parfaitement résumer le problème
Oui alors ce mangaka, il n’a pas terminé pas mal de ses œuvres comme tu dis et je suis blasé concernant Tokko en anim qui se termine en peau de banane (phénomène de l’anim promotionnel inachevé ou fini à l’arrache comme berserk, elfen lied….etc)
Parce que ça m’intéressait franchement de pouvoir lire l’ histoire en manga, mais là…..
La fin de GTO par exemple me laisse un goût d’inachevé (même si elle n’est pas si nulle que ça et reste assez ouverte) et si il a reprit la suite dans Gto shonan day, c’est semble – t – il parce que il n’avait pas énormément de succès avec les autres. D’ailleurs du coup j’ai moyennement confiance dans cette suite et j’espère que ça sera aussi magistral que la première série.
Et je parle pas de young Gto, déjà rien que le graphisme brouillon me rebute ( et pourtant je suis pas si difficile que ça) ainsi que la période ado de Onikuza ( la série originale se suffisait à elle même). Maintenant peut être ai je tord et que l’histoire est bien foutue et intéressante à suivre ?
Et ton avis sur Kamen Teacher n’est pas encourageant, ça dissuade même de penser dépenser son argent là dedans.
HA
gojy => Ha c’est pas une suite de GTO :/ Et ça vaut quoi pour le moment ?
Ps : j’ai loupé mon précédent commentaire, désolé.
@Gojy et locogitatio : il me semblais que c’était plus ou moins la suite, et que pendant 14 jours, il allait se retrouver sur une ile… Je n’ai pas plus d’information, mais je n’en attend pas grand chose.
Concernant Young GTO, j’avais lu les premiers tomes, et j’avais trouvé ça intéressant (malgré des dessins moyens), mais ce n’est pas la même ambiance que GTO, c’est plutôt orienté baston et jeunes rebelles.
Tokko m’intéressait aussi pas mal, il y avait moyen de faire quelque chose de bien, mais l’arrêt brutal gache tout…
Au final, malgré la série GTO qui a eu du succès, les autres séries ne donnent pas une bonne image de l’auteur.
C’est dommage gaspiller un si grand potentiel, surtout que Tôru Fujisawa à une bonne patte question dessin.
Ouai il dessine vraiment bien et on voit l’évolution entre Bad Compagny à Tokko qui pour moi reste la référence.
Coté scenario depuis GTO il a rien fait d’aboutie et de continue et c’est se que je regrette.
Concernant la suite de GTO c »est bien une histoire qui se situe après son accrochage avec le prof de math, il va partir dans un foyer (genre pascal le grand frère) durant 2 semaine pour devinez quoi, Rétablir ordre et discipline.
Sa pue le recycler non?
Donc pour moi GTO reste son œuvre majeur le reste c’est pas assez aboutie ou trop recycler pour concourir dans une catégorie.
« il va partir dans un foyer (genre pascal le grand frère) durant 2 semaine pour devinez quoi, Rétablir ordre et discipline. »
Après t’avoir lu, j’ai pensé la même chose, d’un autre coté avec le recul, c’est finalement dans la continuité de GTO, faut juste qu’il arrive à faire une histoire différente comme il le faisait.
« Et je parle pas de young Gto, déjà rien que le graphisme brouillon me rebute ( et pourtant je suis pas si difficile que ça) ainsi que la période ado de Onikuza ( la série originale se suffisait à elle même) »
-> Young GTO (Shonan Jun ai Gumi) est LA série originale. C’est GTO qui est une suite 😉
Young GTO (qui traite du passé de onikuza) n’a pas été écrit après GTO ?
>locogitatio
non elle a été dessinée bien 10 ans avant c’est pika en france qui l’a publié après rien que le nom « young gto » c’est typiquement marketing français… le titre original est shonan junai gumi
dans l’ordre :
shonan junai gumi , bad company (un one shot qui se déroule avant SJG), GTO, et Shonan Days
Ha d’accord, merci pour tes précisions. J’aurais dû avoir un minimum de bon sens en fait en sachant que c’était bizarre ne serait – ce qu’au niveau du dessin qu’il ait autant régressé. Ah là là, j’ai honte >.<
D’où le fait de l’évolution graphique de se cité la rien à redire c’est vraiment fort quand on compare le changement entre Young GTO et les dernier tome de GTO.
Moi je pense que Kamen Teacher est une réussis Les personnage superbe ! Et mélanger une histoire de guerre et d’amour ! Magnifique idée ! mais je ne comprend pas pourquoi il s’arrète au tome 4 il faut une suite !
Je m’en fiche que Kamen teacher soit du recyclage et qu’il en soit de même pour Shonan 14 days … quand j’ai fini le tome 25 , j’ai ressentis un grand vide .. et quand j’ai su pour le 14 days j’ai eu l’impression de revivre ..
Ce qui me blase c’est qu’il n’y est pas de suite pour Kamen .. Il aurait du arrêté aprés le duel ..