Flop 5 Manga 2012 de Kameyoko

Après l’exercice du top 5 manga de 2012, il est logique de continuer avec les flops Manga de cette même année.
Mais se fut dur de choisir car cette année, j’ai essayé de lire que des bons titres ou du moins qui pouvaient me plaire. Je me suis moins aventuré qu’auparavant.

Donc la plupart des titres de ce flop 5 sont des déceptions ou de mauvais ciblages plutôt que de réels mauvais manga.

Mais commençons tout de suite :

5°/ Level-E de Yoshihiro Togashi

Yoshihiro Togashi n’est pas un illustre inconnu puisqu’on lui doit les très bon Yuyu Hakusho et surtout Hunter X Hunter. Level E a été publié entre ces deux oeuvres, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’en atteint pas le niveau. Pour être honnête, je n’ai lu que le premier opus, mais j’ai été particulièrement déçu, aussi bien graphiquement que scénaristiquement. J’ai trouvé l’intrigue pauvre, traînant en longueur et avec parfois trop de texte alourdissant le tout. Je ne me suis pas du tout attaché aux personnages et surtout je n’ai pas été sensible à l’humour que j’ai trouvé assez facile et manquant de finesse. J’ai pas du tout accroché. Surtout que graphiquement, le trait est hésitant, avec des personnages manquant de charisme. Mais surtout les planches m’ont paru incroyablement vides. Pourtant, on reconnait bien la patte de l’auteur, mais cette impression de vide est assez désagréable.

4°/ Undead de Masashi Terajima

Undead se caractérise par un graphisme très personnel, très street culture. Mais malheureusement, il manque cruellement de lisibilité. C’est simple, on ne comprend pas ce qu’il se passe dans une case. Ces dernières sont très chargées, avec d’énormes onomatopées et des contours de personnages singuliers, ce qui alourdit considérablement la lecture d’une planche. De plus, malheureusement, le scénario ne rattrape pas cette oppression graphique, en nous proposant quelque chose d’assez basique, mais qui a l’avantage d’aller vite.
Non le principal défaut de ce titre est sa trop grande singularité graphique. J’ai eu trop de mal à comprendre ce que voulait me montrer le mangaka.

3°/ Waltz de Megumi Osuga et Kôtarô Isaka

Waltz est en fait un spin-off du manga Le Prince des Ténèbres, mettant en scène le tueur professionnel La Cigale. Je n’attendais pas grand chose de ce manga, ne connaissant pas l’oeuvre d’origine. Et j’ai effectivement pas eu grand chose. Même si graphiquement, c’est plutôt correct, si on fait fi du charadesign du héros, complètement ridicule, c’est le scénario qui pêche. J’ai trouvé ça creux, très primaire sans développement de l’univers. Les personnages veulent paraître travaillés, mais l’auteur en fait trop pour les rendre « cools », ce qu’il ne fait finalement pas. L’action est bien présente, mais elle parait tellement vide, et tellement mal amenée qu’elle en perd tout intérêt. Le scénariste use de bonnes grosses vieilles ficelles assez prévisibles et clichés, qui m’ont laissé de marbre.

2°/ Les Vacances de Miko de Saigado
Les Vacances de Miko est le premier hentai que j’ai lu. A la base, je ne pense pas être un amateur de ce genre, mais ce n’est certainement pas avec ce dernier que j’aurais dû commencer. Alors oui, c’est très explicite, hot, mais qu’est-ce que ça manque cruellement de fond. Les scènes se succèdent sans lien, avec à peine un prétexte pour justifier les parties de jambes en l’air. L’héroïne est tâche et est en plein dans le cliché de la fille qui ne veut pas, mais finalement accepte et aime ça. On se croirait dans une parodie de films pour adultes. Mais limite ce coté caricatural a presque un coté humoristique, tellement c’est kitch. Le coté sexy ne suffit pas à combler les lacunes flagrantes du titre.

1°/ Hanjuku Joshi de Akiko Morishima

Hanjuku Joshi est mon premier yûri. Un yûri qui capitalise sur les relations plus ou moins explicites de deux couples de femmes. Le problèmes c’est que ces relations sont mal gérées, car un peu superficielles, peu crédibles et qui manquent singulièrement de charme. Le quatuor est central, mais chaque membre n’est pas suffisamment développé. Il y a peu d’empathie pour elles. Surtout que l’intrigue quasi-inexistante ne les met pas en avant. Il faut juste se contenter d’évolution de relation, et de découverte de sa propre féminité.
Ce n’est même pas compensé par du sexe puisque, même si c’est explicite ce n’est pas très hard. J’ai beau ne rien y connaitre à ce genre particulier, je ne vois pas l’intérêt de ce titre. Ce qui ne me donne pas spécialement envie de pousser mon exploration de ce genre.

Voici donc mon flop. Quelles seraient vos plus grandes désillusions de 2012 en manga ? Partagez-vous certains de mes flops ?