
- Scénario
- Graphisme
Ethnicity 01 tome 1 par Tadano Nobuaki
Nouveauté seinen
Edité par Doki-Doki, Ethnicity 01 est encore un titre court s’apparentant à du seinen.
Faut-il s’attendre à une très bonne lecture ? Comme l’a pu l’être Vamos Là.
Ou bien cela se conclura-t-il à la va-vite ? A la manière du Fruit de l’Eternité.
Terminé en 3 tomes, le titre dresse une vision futuriste de la société, dans laquelle la moindre erreur peut être fatale au confort des habitants.
Mais malgré un thème futuriste, celle-ci est vraiment très bien conçu, laissant fortement imaginer que cela pourrait un jour devenir réalité.
Résumé du tome 1
Résumé de l’éditeur
Dans un monde dévasté par la famine et les guerres, suite à un bouleversement climatique sans précédent, les populations vivent désormais repliées dans des mégapoles coupées de l’extérieur hostile. La paix et le bien-être y sont garantis par un contrôle drastique des citoyens : la moindre atteinte à l’ordre public est immédiatement sanctionnée de la peine d’exil.
Niko, élève modèle, mène une vie exemplaire dans l’une de ces cités. Jusqu’au jour où, intriguée par le comportement d’un camarade de classe, elle s’aventure jusqu’aux frontières de la cité, là où s’étendent les terres inhospitalières, refuges des exilés que l’agitation commence à gagner…
Une base solide
Ethnicity 01 est la troisième oeuvre de Tadano Nobuaki à paraitre chez Doki-Doki.
Il s’agit d’une oeuvre courte, car elle est prévue sur 3 volumes au total. J’espère vraiment que la conclusion était préparée, mais vu que la précédente série de l’auteur (7 milliards d’aiguilles) faisait 4 tomes, j’espère que l’auteur privilégie les oeuvres courtes mais bien construites.
L’histoire d’Ethnicity 01 se passe dans le futur, où les humains vivent tous avec un animal virtuel qui les aident et les guident dans leur quotidien.
Ils ont chacun un nombre de points qui leurs permet de profiter au mieux des services de la ville. Mais en perdant des points, par exemple en faisant une mauvaise action ou en dégradant quelque chose, certains services ne sont plus possible, comme prendre les transports en commun.
Mais lorsque le nombre de points de l’utilisateur tombe à 0, celui-ci est banni de la ville et doit donc la quitter pour rejoindre les « Zones blanches » : il s’agit de quartiers en périphérie de la ville, ou encore même en plein milieu de la ville pour certains, où les Hommes sont livrés à eux même, sans l’aide de la technologie.
Tout le fonctionnement de la cité est décrit au fur et à mesure de la lecture de ce premier volume et j’ai vraiment trouvé que c’était bien pensé. J’ai donc tout de suite accroché à l’ambiance du titre, avec son côté futuriste où la technologie a pris le dessus sur le libre arbitre des humains, tout en leurs faisant croire le contraire.
Ce premier volume permet donc de bien cerner le fonctionnement de cette société futuriste, mais ce n’est pas pour autant que rien ne s’y passe.
Nous suivons la vie de Niko, qui est une élève modèle, capable de réaliser jusqu’à plusieurs devoirs simultanément.
Dans Ethnicity 01, la ville de Sensoram peut presque être considérée comme un personnage de l’histoire. Malgré l’absence de forces de l’ordre, les habitants sont suivis par leurs animaux de compagnies qui contrôlent toutes leurs vies.
Elle possède en plus cette atmosphère particulière, que l’on peut retrouver dans certains films futuristes, faisant apparaître la ville comme très claire et aérée, agréable à vivre, alors qu’en réalité les habitants n’ont aucune liberté dans leurs choix et leurs modes de vie.
Je pense qu’il y a encore pas mal de choses à apprendre de cette ville, par exemple comment celle-ci est vraiment gérée et par qui. Le prochain tome apportera très certainement ces informations et j’espère vraiment que la cohérence existante jusqu’à maintenant sera conservée.
L’on sait en débutant ce titre que l’histoire tiendra sur seulement 3 tomes.
On a donc une intrigue qui avance assez rapidement, tout en prenant le temps d’expliquer de nombreuses informations au lecteur. Ainsi l’on ne se retrouve pas complètement jeté dans l’histoire, à tenter de recoller les morceaux.
J’ai pour le moment bien accroché à ce premier tome et tenterai sans aucun doute de lire la suite. Mes seules craintes pour le moment peuvent concerner la conclusion de ce titre, mais je reste optimiste et espère une conclusion correspondant au manga.
Le dessin est un petit peu particulier, car lors des premiers coups d’oeil, j’avais la sensation que les personnages étaient un peu carrés, voir loupés. Mais le style est tout de même réaliste, bien qu’il soit plutôt simple.
L’ensemble se veut très clair, sans arrière plan surchargé ou de trames à tout va. Cela correspond en plus très bien avec l’aspect technologique que transmet la ville de Sensoram.
Cette petite nouveauté Doki-Doki est une très bonne surprise.
J’espère vraiment que l’histoire d’Ethnicity 01 va continuer sur la même veine que ce premier volume, car si c’est le cas ce titre court sera une très bonne surprise, un peu comme a pu l’être Vamos Là l’année dernière.
Je suis impatient de pouvoir découvrir la suite de cette oeuvre, en croisant très fort les doigts pour ne pas être déçu.
Ethnicity 01 est une très bonne petite lecture, qu’il serait dommage de ne pas tenter.
Avez-vous jeté un oeil à ce titre ? Qu’en avez-vous pensé après lecture ?
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