
Assassin’s Creed – La Croisade Secrète de Oliver Bowden.
Du jeu vidéo au roman.
Depuis l’apparition de la dernière génération de consoles, dite HD, Assassin’s Creed est certainement la franchise la plus plaisante à laquelle il m’ait été donné de jouer (avec Les Uncharted).
Avant la sortie du 4ème épisode sur console de salon, Milady a édité en poche 3 romans consacrés à cette fresque épique. A noter que ce n’est pas la première foi qu’Ubisoft (créateur du jeu) étend sa franchise à d’autres supports.
En effet, en plus des épisodes disponibles sur consoles portables, une série de 3 courts métrages avaient été produite ainsi que différentes BD.
J’avais déjà eu l’occasion de lire certains romans tirés d’une franchise vidéo-ludique, à savoir ceux dédiés à l’univers de Warcraft, et j’avais été emballé.
Aussi c’est avec joie que je me suis lancé dans la lecture du 3ème roman dérivé de la franchise d’Ubisoft. Intitulé La Croisade Secrète, cet opus est consacré à Altaïr (à noter que les 2 premiers tomes publiés étaient consacrés à Ezio).
Cet ouvrage est signé Oliver Bowden. Après recherches il s’agirait d’un nom d’emprunt. L’auteur se cachant derrière ce nom serait en réalité un historien français qui aurait participé à la création des jeux de la franchise en qualité de consultant pour Ubisoft. Bien que français, la roman a été écrit en anglais, puis traduit.
Résumé de Assassin’s Creed – La Croisade Secrète chez Milady.
Niccolò Polo, père de Marco, révèle enfin l’histoire qu’il a toute sa vie gardée secrète : celle d’Altaïr, l’un des Assassins les plus illustres qu’ait jamais compté la Fraternité. Embarqué dans une aventure épique qui l’entraînera jusqu’en Terre sainte, Altaïr comprendra la véritable signification du Credo des Assassins… Pour prouver à tous son indéfectible dévotion, il accepte d’éliminer neuf redoutables adversaires dont le Grand maître Templier Robert de Sablé.
C’est la première fois qu’est contée la vie d’Altaïr, une épopée qui changea le cours de l’Histoire, de sa lutte éternelle contre la conspiration templière à son histoire familiale stupéfiante et tragique, ainsi qu’à l’ultime trahison de son plus vieil ami.
Une croisade pas si secrète.
La Croisade Secrète développe non seulement l’histoire d’Altaïr, celle que l’on connaissait déjà à travers les premières aventures du célèbre Assassin, mais également des développements qui m’étaient inconnus n’ayant pas encore pu jouer au 4ème opus, ni à celui développé pour la PSP.
Une importante partie de cet ouvrage est consacrée au premier jeu à la gloire de l’Assassin, et bien qu’il s’agisse de la partie la plus longue du roman, elle reste la moins intéressante de ce dernier. En effet, bien que le premier opus de la franchise était une immense réussite à sa sortie, sa répétitivité en fait un épisode moins plaisant à parcourir que ses successeurs. Nous suivrons ainsi Altaïr qui cherche à en savoir plus sur les templiers, pour ce faire il aura pour quête d’assassiner 9 cibles. Même si chaque cible amène son lot de révélations, cette partie est comme dans le jeu, un peu redondante et pas très passionnante.
Néanmoins, cet ouvrage nous dévoile d’autres parties de la vie d’Altaïr, non seulement enfance, mais également ce qui se passe après le premier opus vidéo ludique. Je dois dire que j’ai été captivé par cette dernière partie de l’ouvrage, vivre de nouvelles aventures d’Altaïr, le voir agir en qualité de Grand Maître de la Guilde des Assassins, en apprendre plus sur l’Orbe d’Eden… Toutefois, j’ai cru comprendre que ces différents éléments étaient présents dans le 4ème jeu vidéo sorti, “Révélation”. Ne l’ayant pas encore fait, je ne sais pas si tout y est conté ou pas.
En tout état de cause, si vous n’avez pas encore joué à cet opus et que vous appréciez Altaïr, vous prendrez beaucoup de plaisir à suivre ces nouvelles aventures. Toutefois, il est regrettable que certains passages de la vie d’Altaïr ne soient qu’évoqués, notamment sa quête en Mongolie qui durera 20 ans n’est ici résumée qu’en quelques pages. C’est réellement dommage, car ce passage avait un potentiel certain.
Le livre s’attarde également plus sur la psychologie d’Altaïr que ne le font les opus consoles. De plus, le fait que toute la vie de l’illustre assassin nous soit conté, permet une évolution du personnage sur la longueur, passant d’un jeune loup solitaire imbu de sa personne, à un héros déchu en quête de rédemption, pour enfin devenir le Grand Maître des Assassins qui se penchera sur la rénovation du Credo de l’Assassin (“Assassin’s Creed”).
Le style d’Oliver Bowden est accessible et fluide. Il arrive à retransmettre la vie et l’ambiance régnant dans les villes visitées par Altaïr. Les combats sont très lisibles, même si le “Chling” de la lame secrète peu prêter à sourire.
Enfin, il est à noter que le narrateur de cette histoire n’est autre que Niccolo Polo, le père de Marco Polo. Ce choix de narration bien que original, n’apporte finalement que très peu au récit, la personnalité du narrateur n’étant que très rarement mise en avant.
Pour conclure, je dirais Assassin’s Creed – la Croisade Secrète m’a agréablement surpris par sa qualité générale. Ayant vu sur la toile la liste des ouvrages de fantasy les plus vendus de l’année, Milady a réussi son pari, dès lors que les 3 ouvrages consacrés au Assassins sont très bien placés dans le top de l’année. Toutefois, contrairement à ce que le titre laissait présager, il ne s’agit pas d’une aventure inédite. Je conseillerai, donc, cette lecture à ceux qui n’auraient pas fait ni le premier, ni le quatrième jeu de la franchise, ou à tous ceux qui veulent se replonger dans les aventures d’Altaïr en attendant le 5ème épisode à paraître.
Avez-vous lu cet ouvrage? L’avez vous appréciez? Aviez-vous joué au premier et au quatrième opus de la saga?
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