Crimson Prince tome 3 par Souta Kuwahara
La mission du démon
Véritable petite surprise, les 2 premiers volumes de Crimson Prince avaient su me convaincre, et créant une bonne ambiance et un scénario intéressant.
Les 2 premiers tomes introduisaient les personnages, ainsi que la mission de Kôjirô. Maintenant que tout est en place, il va falloir faire avancer les choses, pour ne pas lasser le lecteur.
Dans ce 3ème volume, un nouveau personnage va faire son entrée dans la vie paisible que mène le prince de l’Enfer sur Terre, lui rappelant sa mission, et l’attente de la part du roi des Enfers quant à son retour.
Ce troisième volume de Crimson Prince est disponible depuis Mars 2011.
Résumé du tome 3
Kôjirô est toujours sur Terre, dans l’attente de réaliser son stage qui validera son diplôme.
Sa mission est de tuer un humain qui représente une grande menace pour les Enfers, et Kôjirô est censé reconnaître cette personne grâce à son oeil pourpre.
Or cette personne n’est autre qu’Hana, la jeune fille qui l’a hébergé et avec laquelle il partage les cours.
Pour la fête de fin d’année, toute la classe souhaite le voir endosser le rôle du Prince sur le stand que la classe va mettre en place : les clients se feront donc servir par un Prince et une Princesse, et comme Kôjirô a la côte, qui d’autre que lui peut endosser le costume ?
Le voilà donc costumé, à devoir servir à boire à des jeunes filles, éblouies par son physique. Et un étrange individu va faire son entrée !
Celui-ci parvient à disparaître des yeux de tous, et il s’agit en fait d’un ami d’enfance de Kôjirô, venu lui rendre visite. Le Roi des Enfers lui en a donné la permission, et Kôjirô pense que cela cache quelque chose.
Ne va-t-il pas vouloir l’aider à réaliser sa mission ? Hana est-elle en danger ?
Un démon en péril ?
Les premiers volumes de Crimson Prince ont été une bonne petite surprise.
Je m’attendais vraiment à lire un shojo classique, sans réelle innovation et je suis ressorti de la lecture content, car l’histoire était intéressante à suivre.
Ce troisième volume confirme-t-il vraiment la tendance ?
L’objectif donné à Kôjirô est de tuer un humain qui représente un risque pour le monde des Enfers. Nous savons donc où l’auteur souhaite aller, mais il semble vouloir faire durer les choses, et faire naître des liens entre Kôjirô et Hana.
D’ailleurs, bien que lui puisse imaginer facilement quel seront ces liens, je trouve qu’ils sont assez mal représentés. La plupart du temps les 2 personnages principaux sont entourés de camarades, et l’auteur met en avant leur lien, sans nous montrer comment il a pu se créer. D’ailleurs, on ne sait pas grand chose sur leur vie ensemble dans la maison de la grand-mère d’Hana, mais c’est cette vie là qui est utilisée pour imager leur rapprochement.
En gros on sait qu’ils commencent à tenir l’un à l’autre, mais l’on ne nous montre pas clairement pourquoi.
Sinon les situations mises en avant par Souta Kuwahara sont intéressantes et se laisse lire facilement. C’est d’ailleurs très bien fait, car bien que les petites histoires n’aient rien de vraiment extraordinaires, la lecture est agréable et l’intrigue générale avance à son rythme.
Sans être un titre innovant, Crimson Prince a réussit à me tenir en haleine, et me faire passer un moment de lecture agréable. Je n’ai pas été ennuyé durant la lecture, alors que le sujet n’est pas ce que je préfère à première vue.
L’auteur rend donc le déroulement de l’histoire intéressant, en gardant un rythme qui correspond à l’ambiance du titre.
La fin du tome introduit encore de nouveaux personnages, toujours liés à Kôjirô. Cela manque encore d’explications, mais beaucoup de choses commencent à se construire autour du Prince, et cela peut donner de bonnes choses pour la suite. J’espère juste que l’auteure ne va pas multiplier les personnages, sans faire évoluer les intrigues car au bout d’un moment le lecteur risque de se retrouver perdu.
Avec la multiplication d’intrigues et de possibilités, j’ai peur que l’auteure ne se perde un petit peu dans son récit, et que l’histoire traine en longueur. Reste à voir cependant si les histoires passionneront toujours les lecteurs, et si cela fera évoluer les relations entre les personnages.
Souta Kuwahara réalise des dessins réussis, proche du style shojo. L’humour est encore très présent dans ce volume, et le dessin s’accorde bien avec l’atmosphère que dégage le titre.
Il sait être réaliste durant les passages sérieux, et enfantin lorsque les personnages font de l’humour. En particulier pour Issa, qui apporte beaucoup d’humour au titre.
Encore une fois très agréable à lire, ce troisième volume de Crimson Prince permet de confirmer mon avis sur le titre. Une série agréable à lire, bien qu’elle reste banale.
Cela est dû à la façon dont l’histoire est retranscrite, et l’évolution de l’histoire, qui donne envie au lecteur d’en savoir plus, bien que le titre semble se diriger sur des longueurs.
Avez-vous lu ce troisième tome de Crimson Prince ? Êtes-vous d’accord avec mon avis sur le titre ?