
Critique de Wolverine : Le combat de l’immortel de James Mangold
Nous fera-t-il oublier X-Men origins : Wolverine
Cela fait plusieurs années que nous attendions de pouvoir voir ce deuxième volet des aventures de Wolverine. Mais après la grosse déconvenue du premier, la méfiance est de mise. Pourtant adapter les aventures japonaises de notre Logan laisse espérer un résultat au moins ocnvenable.
Mais est-ce le cas ? Relève-t-il vraiment le niveau ?
Wolverine : le combat de l’immortel (The Wolverine en VO) de James Mangold avec Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima… est distribué par 20th Century Fox et sort dans nos salles le 24 juillet 2013.
Résumé de Wolverine : Le combat de l’immortel
Résumé du disributeur :
Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain. Plongé dans un monde qu’il ne connaît pas, il doit faire face au seul ennemi de son envergure, dans une bataille à la vie à la mort. Vulnérable pour la première fois et poussé au bout de ses limites physiques et émotionnelles, Wolverine affrontera non seulement l’acier mortel du samouraï mais aussi les questions liées à sa propre immortalité.
Wolverine au Japon
Wolverine : le combat de l’immortel est donc le deuxième spin-off autour du personnage de Wolverine. Après un premier essai qu’on qualifiera gentiment de ratage, tous les amateurs attendaient un film qui ferait oublier ce X-men Origins : Wolverine, et cet affreux Deadpool. Même si le challenge n’est pas très difficile, j’étais méfiant sur ce projet. Déjà parce que sa gestation a été un peu compliquée, avec un Darren Aronofsky sortant du projet, mais aussi parce que le film voulait se situer après le médiocre X-Men 3 : l’Affrontement final.
Et dans les faits, nous nous intéressons bien à un Logan ravagé par la perte de Jean Grey. Il a abandonné les X-Men et vit dans la nature comme il peut, s’oubliant dans l’alcool et revoyant Jean lui parler dans ces rêves. L’occasion de revoir Famke Janssen dans le rôle de Jean. On se demandera pourquoi celle-ci est toujours habillée en nuisette, allongée et filmée avec le même cadrage.
Le film va démarrer sur un flashback à Nagasaki, au Japon, un certain 9 août 1945. On y voit Logan, emprisonné, voir même scellé, pour on ne sait trop quelles raisons, qui va réussir à sauver la vie à un officier japonais.
Pour diverses raisons, Wolverine va retrouver cet homme sur son lit de mort. Ce dernier, en ultime cadeau, lui propose de lui ôter son immortalité.
Wolverine, le combat de l’immortel va principalement tourner autour de deux intrigues : les tourments de Wolverine et les événements se déroulant au Japon, dont la perte de son facteur guérissant, alors qu’il cherche à protéger une héritière industrielle japonaise de yakuzas.
Par rapport au premier film, la principale différence vient du fait que le film ne joue pas la carte de la surenchère de mutants. L’aspect est mis sur la psychologie de Wolverine et son retour à un état « mortel ». Les autres mutants sont très très peu nombreux. L’idée est louable et aurait pu être intéressante, mais c’est traité finalement assez maladroitement. Certains faits et rebondissements sont très mal amenés. Il y a beaucoup de facilités et de clichés pour s’y intéresser.
Et paradoxalement, bien qu’il y ait de l’action, il y a beaucoup de longueurs et on s’ennuie un peu. Même si on sent la volonté de James Mangold de ne pas verser dans le too much, ça manque de bestialité et de fantaisie. Wolverine n’est pas un sain et sa manière de combattre ne fais pas dans la finesse. Pourtant, les combats sont très aseptisés, sans sang, sans le coté animal du personnage.
De plus, la plupart de ces scènes sont trop surréalistes pour se laisser prendre dans le courant des événements. Je pense par exemple à la scène sur un toit de shinkansen (d’ailleurs ça ressemblait pas à un toit de shinkansen), complètement grossière, au point qu’on en rigole presque, au lieu de s’en émerveiller.
Je pense aussi à la première attaque yakuza, très clichée, avec des hommes chairs à canon qui se jettent sur les griffes du mutant par dizaine, sans trop savoir d’où ils sortent, étant donné le contexte. Si on rajoute à ça quelques incohérence par-ci, par-là, quelques éléments non expliqués, illogiques et sortis de nul part, nous avons là un film à peine sympathique.
Même s’il est meilleur que le premier opus, ce n’est pas encore ça. Surtout que la bataille finale est assez ratée. Pendant le film, plein d »éléments ne sont pas fournis pour tomber en 10 minutes sans impacts scénaristiques ou émotionnels. Tous les enjeux tombent à l’eau pour livrer une scène brinquebalante, mal ficelée, presque cartoonesque et à peine distrayante.
Le vrai point positif, outre la tentative de proposer un Wolverine torturé et plus humain, réside dans son cadre géographique : le Japon. Et là, je dois avouer que j’ai aimé. On sent que James Mangold apprécie ce pays, au point presque de frôler le film touristique commandé par le Ministère du Tourisme. Le Japon présenté, donne envie de voyager et donne une personnalité visuelle à ce film. Par exemple, le japonais est énormément parlé au cours du film. Et pour ma part, j’ai trouvé ça très plaisant.
De plus, le réalisateur s’amuse beaucoup à présenter différentes traditions, coutumes. Si on flirte souvent avec le cliché, il y a un intérêt pour cette culture et ce pays qui transparaît. Nous faisant ainsi oublier le Kendo façon Kung-fu ou encore les ninjas faisant des saltos à tout va pour rien.
Concernant les acteurs, j’ai trouvé le casting globalement décevant. Même si Hugh Jackman est assez convaincant, avec sa volonté de porter son personnage, j’ai été plutôt déçu par les autres. Je pense notamment à Yukio, interprétée par une Rila Fukushima, au visage pas très gracieux, qui singe presque un personnage déjà caricatural. Quant à la méchante Viper, jouée par Svetlana Khodchenkova, elle ne dégage aucun charisme, rend creux son personnage et en plus, n’est même pas spécialement belle.
Les autres acteurs japonais s’en sortent pas trop mal.
Pour conclure, Wolverine : le combat de l’immortel de James Mangold avec Hugh Jackman, Tao Okamoto, Rila Fukushima est une déception qui vient à peine relever le niveau du premier. Malgré le contexte du Japon qui donne un vrai plus au film, ce spin-off souffre d’une histoire pauvre et pas très passionnante. L’action, la personnalité et l’énergie du film ne viennent pas à compenser un minimum les carences, car eux aussi ne sont pas au rendez-vous. Surtout que la réalisation n’est que correct et les dialogues un peu mous. Ce Wolverine est un petit blokbuster, un peu insipide bien loin de la bestialité et de la rage du personnage.
Limite le plus intéressant dans ce film est la scène post-générique. Cette dernière est très intéressante et prometteuse ! Restez donc bien jusqu’au bout !
Bon, il n’y a plus qu’à espérer que le prochain X-men relève le niveau.
C’est si triste de gâcher le talent de Hugh Jackman dans des mauvais films, et encore plus triste de se louper sur Serval…
Déjà que le premier Wolverine est le pire film de l’histoire… Il est bien loin de temps de X-Men 1 et 2 –‘
Insipide, c’est vraiment le mot qui convient pour ce film que j’aurais du m’abstenir de voir…Même la jolie Famke Janssen n’a pas réussi à sauver le truc…
Peut-être le plus mauvais Marvel sortit ces dernières années, un film totalement raté alors que le personnage et peut-être le plus intéressant. Le scénario est plat, pas vraiment de surprise et presque tout est prévisible, très déçu par le film.
j’ai vus le fil dans le ciné, et j’ai vraiment bcp aimé, vraiment !
Je conseille vivement la version longue non censurée. J’ai été totalement absorbée par cette nouvelle vision du film.