Atlantid – tome 1 de Hidenori Yamaji

Cet article est un peu particulier puisqu’il s’agit de la première chronique d’un nouveau rédacteur pour Fant’Asie.
Je vous présente donc Iteza ! Bienvenue à lui.

Pour sa première, il a choisi de nous parler du shônen Atlantid ! Voici sa critique

Atlantid – tome 1 de Hidenori Yamaji est un manga de type shônen édité par Kana et est disponible à la vente depuis le 19 février 2016.

Résumé d’Atlantid 1 chez Kana

Résumé de l’éditeur :

Dans le Londres de la révolution industrielle, Sully, un jeune voyou des bas quartiers, chaparde un mystérieux anneau duquel jaillit brusquement une gigantesque machine à la technologie révolutionnaire… Il va vite se rendre compte que cet anneau est très convoité. Notamment par d’effrayants personnages semi-humains qui l’attaquent lui et ses amis. Surgissant des méandres de l’Histoire, une civilisation avancée s’arrache à sa torpeur et commence à faire parler d’elle !

Un shônen steampunk à l’action débridée

Avec Atlantid, qui est une série composé de seulement 3 tomes, Kana nous propose un manga peu commun, avec un univers peu développé dans la culture nipponne : le steampunk. Pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s’agit, le steampunk se base sur l’esthétisme d’un monde n’ayant pas existé mais avec une base historique, celle du XIX siècle. La technologie de l’époque subit une explosion dans son développement et devient bien plus présente et efficace tout en gardant comme base la technologie à vapeur, la mécanique, laissant de côté le pétrole et l’électricité. On y retrouve l’utilisation de matériaux « nobles » tel que le Cuivre, le Laiton, le Bois et le Cuir.

Le steampunk fait son apparition dans le genre littéraire fantastique ou bien encore dans le domaine de la sciences-fiction. Maintenant, le steampunk est considéré comme une culture à part entière car il s’est développé dans tous les supports existant, passant par la musique, le dessin mais aussi la création, où il ne s’agit plus d’imaginer son univers, mais de lui donner vie par des réalisations faites main (accessoires, décoration, customisation,…).
La présentation du steampunk étant faîtes qu’en est-­il de Atlantid ?

Le manga nous plonge donc dans le Londres du XIX siècle, en voie à une grande révolution industrielle. Nous allons suivre les aventures de Sully qui est un jeune garçon orphelin ayant perdu la mémoire. Il vit dans le quartier d’East End avec d’autres orphelins qu’il considère un peu comme sa famille et qui volent les autres pour subvenir à leurs besoins. Un jour, alors que ce dernier, aidé de ses comparses, guettait leur prochaine cible, Sully va entrer dans un conflit entre une jeune femme et une organisation « criminelle ». Sully, arrive à voler les assaillants de cette femme et va se retrouver en possession d’un mystérieux anneau. Il va très vite apprendre, à ses dépends, que cet anneau possède un pouvoir très particulier. Au premier abord, il pourrait s’agir d’un anneau en métal quelque peu banal, cependant après que l’anneau soit au doigt d’une personne, il ne pourra plus être retiré, possédant des pouvoirs pour se protéger de quiconque essaye de l’enlever. Par la suite, il apprendra que seul l’Atlante peut utiliser cet anneau… ce qui signifie qu’il s’agit de l’élu !

C’est ainsi que nous allons suivre les aventures de Sully et ses compagnons pour découvrir les secrets que renferment cet anneau. Mais cela ne sera pas sans obstacle car l’organisation dirigée par Judge Older est bien décidée à récupérer cet anneau qui leur a été volé…

Après lecture de ce premier tome, j’eu deux impressions qui me vinrent à l’esprit : le sentiment de déjà lu et, au contraire, un sentiment de renouveau. Je m’explique.
Ce manga est un énième d’une longue série de shônen : un personnage principal orphelin, ne sachant rien de son passé, au fur et à mesure du temps, va se retrouver en possession d’un immense pouvoir entre les mains dont il va se servir pour protéger ses amis qui sont sous la menace d’un danger. Ceci est le schéma classique d’un manga shônen, et ce titre n’échappe pas à la règle.
Cependant, j’ai eu ce sentiment de renouveau. L’impression de n’avoir jamais lu une histoire comme celle-­ci. Et ce fut le cas. Bien que l’univers ne soit que très peu développé dans ce premier tome, on sent comme une sorte de nouveauté.
En effet, le steampunk est un univers peu exploité dans le domaine manga mais avec ce titre, on plonge totalement dedans. C’est un univers extrêmement riche et magnifique qui saura ravir les fans de steampunk comme les novices qui découvriraient ce dernier avec ce titre. De plus, les personnages sont très attachants, et le fait que ses amis orphelins poursuivent Sully dans son aventure laisse place à une certaine légereté avec plusieurs scènes comiques. Enfin, j’aimerai revenir sur le titre du manga à savoir Atlantid. Avec ce dernier, l’auteur nous refait découvrir l’histoire de l’Atlantide dont tout le monde à forcément entendu parler, mais dans un contexte très différents de celui de base avec cet univers steampunk qui sait nous faire voyager.

Graphiquement, le manga est très beau. Hidenori Yamaji, le mangaka, signe ici sa première œuvre dans le domaine. Mais ceci ne se voit pas. Nous avons ici affaire à des planches extrêmement bien découpées, des paysages époustouflants et des characters designs, certes un peu « viellot », mais qui restent cependant très beaux. L’auteur saura nous faire voyager dans ce qu’il aime, à savoir des éléments mythologiques, fantastiques ou bien de légendes dans un style très particulier, mais qui sait nous ravir.

Mais malgré cela, je reste tout de même dans l’attente de la suite de l’histoire pour voir comment l’auteur va s’y prendre pour nous fournir une histoire qui tient la route et qui sera restée intéressante tout du long avec seulement trois volumes. Du coup, vivement la suite pour être fixer !

Pour finir, en ce qui concerne l’édition de Kana, nous avons affaire à un manga classique sans bavure. De plus, soulignons le fait que le manga est vendu à prix réduit, à l’occasion des vingts ans de la maison d’édition. De quoi vous donnez une autre raison de l’acheter, non ?